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    عيش أتشوف............أو تسمع Empty Algérie : un scandale de vidéos pornographiques

    Message  Kais Jeu Avr 26, 2012 5:28 am

    Algérie : un scandale de vidéos pornographiques et de parties fines entre gens de la haute société
    le 26. avril 2012 - 11:07
    Terre musulmane aux formidables potentialités humaines et naturelles, pays de cocagne où foisonnent les disparités criantes, l’Algérie, c’est tout cela à la fois, sous l’emprise d’une main de fer politique qui croit toujours jouer sur du velours, sauf quand le parfum du scandale flotte soudainement sur l’élite du pays, et empeste l’hypocrisie d’une caste toute-puissante. A quelques semaines d'une mascarade électorale (les législatives du 10 mai), son vernis brillant semble se craqueler de toutes parts.

    Un Français, Jean-Michel Baroche, et cinq Algériens, issus de la bonne société, dont une femme, sont suspectés d’être les principaux protagonistes d’une entreprise libidineuse de vidéos pornographiques et de création de lieux de débauche, impliquant des jeunes filles mineures

    http://oumma.com/12565/algerie-un-scandale-de-videos-pornographiques-de-parti?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=2a964a39c0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email
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    عيش أتشوف............أو تسمع Empty Yûsuf Al-Qaradâwî menacé d'un mandat d’arrêt par Dubaï

    Message  Kais Ven Mar 09, 2012 6:55 am

    Yûsuf Al-Qaradâwî menacé d'un mandat d’arrêt par Dubaï
    Le chef de la police de Dubaï, Dhahi Khalfane, a menacé sur Twitter de lancer un mandat d'arrêt contre le célèbre Oulama, Youssef al-Qardaoui, qatariote d'origine égyptienne, président de l'Union Internationale des Savants Musulmans. Le crime de Youssef al-Qardaoui est d'avoir critiqué publiquement l'expulsion par l'émirat de Dubaï de Syriens ayant participé à une manifestation contre le régime de Bashar Al Assad. Dhahi Khalfane invite Youssef al-Qardaoui à se montrer davantage critique à l'égard du "Qatar qui a récemment déchu des centaines de ses concitoyens de leur nationalité ».
    De plus en plus contesté, en raison de son soutien aveugle à la politique étrangère du Qatar, allié inconditionnel des Etats-Unis, le Cheikh Youssef al-Qardaoui semble avoir beaucoup perdu de son prestige. Il est reproché à ce dernier son silence à l'encontre du régime du Qatar, monarchie absolue, peu respectueuse des droits de l'homme , et qui abrite la plus grande base militaire américaine.


    Voir ci-dessous la vidéo de l'Emir du Qatar en visite secrète en Israël

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    عيش أتشوف............أو تسمع Empty Bonsoir Sélécto

    Message  Kais Dim Fév 12, 2012 6:54 am

    A lire les révélations de Mr H.Kissinger, il y aurait de quoi s’inquiéter, n’est ce pas ?
    Ce n’est pas un scenario impossible, mais je le trouve peu crédible ; Kissinger est un vieux renard juif qui fait certainement de la désinformation et surtout de la diversion, les stratèges de l’hégémonisme et de l’impérialisme américain ont sûrement d’autres plans. Ceci dit d’après moi le américains et les israéliens contrôlent déjà aussi bien le pétrole arabe que toutes les sources de richesses de ce monde.
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    Message  ALADIN Sam Fév 11, 2012 10:24 pm

    ALERTE: Henry Kissinger annonce une 3ème Guerre Mondiale et le Grand Israël (Islam&Info)
    Publié par lemondelevrai le février 10, 2012

    ALERTE: Henry Kissinger annonce une 3ème Guerre Mondiale et le Grand Israël (1) « Islam&Info.

    Henry Kissinger : “Si vous n’entendez pas les tambours de guerre, c’est que vous êtes sourd”

    NEW YORK – Lors d’un entretien rare et exceptionnel, l’ancien Secrétaire d’Etat de l’ère Nixon, Henry Kissinger révèle ce qui se passe en ce moment même dans le monde et plus particulièrement au Moyen-Orient.

    S’exprimant depuis son luxueux appartement à Manhattan, le vétéran de la politique, qui aura 89 ans en mai, a une longueur d’avance sur la situation géopolitique et économique mondiale.

    “Les États-Unis attirent la Chine et la Russie, et le dernier clou pour fermer le cercueil sera l’Iran, qui est, bien sûr, la principale cible d’Israël.

    Nous avons permis à la Chine d’accroître sa force militaire et à la Russie de se remettre de la soviétisation, pour leur donner un faux sentiment de bravade, cela va créer une mort conjointe plus rapide pour eux. Nous sommes comme le tireur d’élite provoquant l’amateur à ramasser le pistolet, et quand ils essaient, c’est sa fin.

    La guerre à venir sera si grave qu’une seule superpuissance pourra gagner, et ce sera nous autres. C’est pourquoi les européens ont une telle hâte de former un super état : ils savent ce qui se prépare, et pour survivre, l’Europe devra être un état fort et soudé. Leur empressement me prouve qu’ils savent très bien que la grande épreuve de force est à nos portes. O combien j’ai rêvé de ce moment délicieux.”

    “Contrôlez le pétrole et vous contrôlerez les nations, contrôlez la nourriture et vous contrôlez le peuple”

    M. Kissinger a ensuite ajouté : “Si vous êtes une personne ordinaire, alors vous pouvez vous préparer à la guerre en vous déplaçant à la campagne et en construisant une ferme, mais vous devez prendre des armes avec vous, tellement des hordes affamés seront en errance. En outre, même si les élites auront leurs refuges et des abris spécialisés, elles devront être tout aussi prudentes, lors de la guerre que les civils ordinaires, parce que leurs abris peuvent toujours être détruits.”

    Après une pause pendant quelques minutes pour rassembler ses pensées, M. Kissinger, poursuit :

    «Nous avons dit aux militaires que nous aurions à prendre plus de sept pays du Moyen-Orient pour leurs ressources et ils ont presque terminé leur travail, nous savons tous ce que je pense de l’armée, mais je dois dire, cette fois, qu’ils ont obéi à des ordres superflus. C’est juste que le dernier tremplin, c’est à dire l’Iran, va vraiment faire pencher la balance. Combien de temps la Chine et la Russie pourront se contenter de regarder l’Amérique nettoyer ?

    Le grand ours Russe et la faucille chinoise seront réveillés de leur sommeil et c’est à ce moment qu’Israël va devoir se battre de toutes ses forces et avec toutes ses armes pour tuer autant d’Arabes qu’elle le peut. Nous avons espoir que si tout va bien, la moitié du Moyen-Orient sera aux israéliens.

    Nos jeunes ont été bien formés au cours de la dernière décennie sur les jeux de combat sur console, il était intéressant de voir le nouveau jeu Call of Duty 3, jeu de guerre moderne, qui reflète exactement ce qui va se passer dans un avenir proche avec sa programmation prédictive. Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparés parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon quand ils seront commandés pour sortir dans les rues et lutter contre ces fous de “Chintocs” et de “Russkies”, ils obéiront à leurs ordres.

    Sur les cendres nous construiront une société nouvelle, il restera seulement une superpuissance de gauche, et seule, elle sera le gouvernement mondial qui gagne.

    N’oubliez pas, les États-Unis ont les meilleures armes, nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a, et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. “

    Fin de l’interview. Notre reporter est introduit hors de la salle par le gardien de Kissinger…

    source :

    http://www.dailysquib.co.uk/index.php?news=3089
    (1) Satire du journal The Daily Squib
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    Message  Admin Jeu Fév 09, 2012 10:59 pm

    L’ancien patron de Blackwater et le Mossad veillent
    sur les Emirats Arabes Unis




    Par Gilles Munier | le 9 février 2012 -

    L’idée de constituer une armée secrète de
    mercenaires était une des obsessions de Mohamed ben Zayed al-Nahyan, prince
    hériter d’Abou Dhabi et ministre de la Défense.

    Qatar n’est pas le seul émirat mercenaire dans le Golfe. En mai 2011, le
    New York Times (1) a révélé qu’Erik Prince, ancien patron de
    Blackwater (2), société militaire privée dont les contactors ont commis
    de nombreux meurtres, tortures et viols en Irak, a signé discrètement, en 2010,
    avec les Emirats Arabes Unis, un contrat d’une valeur de 529 166 754 $, pour
    former des mercenaires étrangers sur la base militaire Cheikh Zayed, en plein
    désert. Il a recruté 800 "soldats de fortune", principalement
    colombiens, et d’anciens officiers américains, allemands, britanniques et de la
    Légion étrangère française pour les entraîner. Salaires : 150 $ par jour pour
    les premiers, 200 à 300 000 dollars par an pour les autres.

    Premier bataillon de 580 «chiens de guerre»
    non-musulmans


    L’idée de constituer une armée secrète de mercenaires était une des
    obsessions de Mohamed ben Zayed al-Nahyan, prince hériter d’Abou Dhabi et
    ministre de la Défense. Formé comme il se doit à l’Académie militaire de
    Sandhurst, en Grande-Bretagne, il jugeait l’armée régulière émiratie incapable
    d’intervenir à l’étranger ou d’affronter les menaces qui, selon lui, pointent à
    l’horizon : soulèvements révolutionnaires, guérilla urbaine, émeutes d’ouvriers
    étrangers et, surtout, guerre avec l’Iran. Aucun musulman n’a été recruté. Erik
    Prince, qui connaît Mohamed ben Zayed al-Nahyan depuis plusieurs années, pense
    comme ce dernier qu’on ne pourra jamais compter à 100% sur un musulman pour tuer
    d’autres musulmans sans cas de conscience.

    La création de l’armée secrète émiratie n’a pas obtenu le soutien officiel
    des Etats-Unis, mais c’est tout comme. Le prince hériter d’Abou Dhabi a été reçu
    par Barack Obama après l’annonce de l’opération. Le communiqué diffusé par la
    Maison-Blanche faisait état des « liens étroits entre les Etats-Unis et les
    Emirats Arabes Unis »
    et de leurs «intérêts stratégiques communs dans
    la région»
    .

    Depuis, le premier bataillon, fort de 580
    «chiens de guerre», a fait ses preuves dans « le monde réel »
    au Bahreïn et en Libye, condition posée par l’Etat major émirati pour passer au
    niveau de la brigade de plusieurs milliers de mercenaires. La création d’un
    service secret privé est également à l’étude et, dans la perspective d’une
    guerre avec l’Iran, les Emirats demandent maintenant à Obama de leur vendre des
    « bunker buster», des bombes susceptibles de détruire des sites nucléaires
    iraniens enterrés en profondeur (3).

    Echanges commerciaux avec Israël en
    progression


    Le 19 janvier 2010, date de l’assassinat de Mahmoud Al-Mabhouh, dirigeant du
    Hamas palestinien, une vingtaine d’agents du Mossad, répartis en trois groupes
    - un pour la surveillance, un chargé des planques et une équipe
    d'exécution
    – circulaient dans Dubaï comme en pays conquis. Normal ! Etait
    présent depuis quatre jours aux Emirats, parmi les invités vedettes d’une
    conférence sur l'énergie renouvelable qui s’y tenait : le ministre israélien des
    Infrastructures, Uzi Landau, membre d’Israël Beiteinou, parti raciste
    pro- colons (4).

    Dhahi Khalfan Tamim, chef de la police de Dubaï, s’est certainement demandé
    si ses gardes du corps – nombreux - avaient joué un rôle dans
    l’opération. Denis Brunetti, correspondant de TF1 à Jérusalem, rapporte que les
    agents israéliens savaient « qu'il y avait des caméras de surveillance »
    (5)
    , mais croyaient la police émiratie incapable de les suivre à la trace.
    Ils le savaient… pour la bonne raison que la sécurité des Emirats est assurée,
    depuis 2007, par des sociétés israéliennes créées, pour la plupart, aux
    Etats-Unis pour ne pas gêner le prince hériter Mohamed ben Zayed al-Nahyan
    (6). C’est l’homme d’affaire israélien Mati Kovachi, patron de la
    société « suisse » Asia Global Technology Group (AGT), qui leur vend
    des caméras de surveillance et des systèmes d’intelligence pour faire face aux
    menaces internes !

    Le prince héritier d’Abou Dhabi veut donner l’impression à l’opinion publique
    émiratie qu’il respecte le boycott d’Israël, mais il ne trompe pas grand monde.
    En 2011, le montant des échanges entre les deux pays était d’environ 300
    millions de dollars. On s’attend à ce qu’il double cette année.
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    Gilles
    Munier



    Auteur du livre Les espions de l’or noir (Ed. Koutoubia), Gilles Munier est
    journaliste indépendant, il a également dirigé la traduction de « Zabiba et le
    Roi » un conte prémonitoire écrit par Saddam Hussein et publié aux éditions du
    Rocher.
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    Message  Admin Jeu Fév 09, 2012 10:48 am

    Tout comme en Europe, l'Algérie est traversée par une vague de froid.
    La neige est tombée dans plusieurs villes de ce pays à la grande joie des
    algériens dont certains ont inauguré une nouvelle discipline: le plongeon dans
    la neige, comme à Médéa à 80 km d'Alger .

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    Message  Admin Dim Fév 05, 2012 4:49 am

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    Message  ALADIN Dim Sep 18, 2011 10:19 pm

    Face à un pouvoir politique passif

    Inquiétante poussée du salafisme en Algérie


    عيش أتشوف............أو تسمع Transعيش أتشوف............أو تسمع Trans
    le 19.09.11
    عيش أتشوف............أو تسمع Une_653240_465x348zoom | © Maz

    Le pouvoir promeut-il la doctrine salafiste pour se prémunir contre toute tentative de soulèvement populaire ? Par l’intermédiaire d’imams usant de hadiths portant interdiction de la désobéissance (el khouroudj min waliyi el amr), les prêches du vendredi ne sont plus éducatifs. Cela ressemble plus à un discours pour aliéner et restreindre la réflexion sur le libre arbitre politique.


    Le pouvoir promeut-il la doctrine salafiste pour se prémunir contre toute tentative de soulèvement populaire ? Par l’intermédiaire d’imams exposant des hadiths portant interdiction de la désobéissance (el khouroudj min waliyi el amr), les prêches du vendredi ne sont plus éducatifs. Cela ressemble plus à un discours pour aliéner et restreindre la réflexion.
    Depuis l’éclatement des révoltes populaires en Afrique du Nord, avec pour conséquences la destitution des tyrans Ben Ali et Moubarak, et plus tard, avec l’appui de l’OTAN, la fuite d’El Gueddafi, les lieux de culte en Algérie sont devenus des endroits hypnotiques. La majorité des imams appellent à l’accalmie, mais surtout à l’obéissance du «prince».
    Ces imams, fonctionnaires du ministère des Affaires religieuses, semblent avoir été contraints d’exécuter à la lettre des instructions venant de haut lieu. Alger, la capitale, qui a enregistré le plus grand nombre d’émeutes depuis le début de l’année, voit certaines de ses mosquées se transformer en tribunes appelant à ne pas investir la rue, quel que soit le motif.
    Au lieu de distinguer entre le religieux et le politique, les imams sont devenus les relais d’un pouvoir qui n’a pas su gagner la confiance de son peuple, à force de promesses non tenues et d’annonces sans effet.
    Vendredi après vendredi, nous avons analysé le contenu des prêches dans différentes mosquées. Le contenu des prédications est surprenant. Au fil des semaines, les prêcheurs évoquaient plus un chaos pouvant survenir après une émeute, à l’exemple de l’appel lancé sur facebook pour une révolte le 17 septembre. De la manipulation en tout lieu. Bien entendu, les imams se référant à des récits coraniques et à des hadiths de plus de consistance ou l’interprétation très généraleEn février dernier, l’imam de la mosquée de Bir Mourad Raïs a étonné les pratiquants. Il a cité un hadith dans lequel le prophète Mohammed aurait appelé à la patience, si el hakem (comprendre par là le chef d’Etat) est un tyran ou un despote.
    Dans la foulée, ce même imam affirme : «Quand un policier ou un gendarme vous frappe, entre de force dans votre maison, tabasse votre femme ou votre mère, il ne faut rien faire.» Cet homme de «religion» est-il réaliste en adressant un tel message à des Algériens ? N’a-t-il pas idée de leur tempérament ? Simple question. Dieu et Son Messager, le prophète Mohammed, veulent-ils que les musulmans vivent dans un environnement où règnent autant de maux créés par les régimes totalitaires ? La décadence, l’injustice, le détournement de deniers publics, la marginalisation des compétences sont légion dans les pays arabes, y compris en Algérie.
    Incontestablement, la réponse est non. Omar Ibn Khatab, second calife après Abu Bakr, répétait souvent que l’Islam a fait sortir les Arabes des ténèbres. Instrumentaliser la religion musulmane a toujours été pratiqué par les dynasties et les régimes arabes. Chez nous, les mosquées sont devenues des locaux d’abrutissement. Reste à se demander dans quelle optique travaillent les instances religieuses officielles.
    Religieusement parlant, le président de la Ligue mondiale des ulémas musulmans, cheikh Youcef El Karadaoui, même s’il n’est pas tout à fait crédible pour certaines questions, révèle que des hadiths «pauvres» sont exploités par des régimes pour droguer et endormir les peuples. Le but recherché est de tuer, dans l’œuf, les révoltes populaires naissantes.
    Il est utile de souligner qu’il existe une filière dans les études consacrées à la religion musulmane. En effet, «la science du hadtih» est un vaste champ universitaire qui classifie les paroles du Prophète : hadiths authentiques (les Sahih d’El Boukhari et de Mouslim, qui sont des textes de référence après le Coran), les hadiths sur lesquels les point de vue des ulémas convergent, et les hadiths dits «dhaâif», c’est-à-dire non authentiques et non authentifiés et parfois relatés par des gens que le Prophète a appelé «les menteurs».
    Le courant salafiste applique à la lettre les hadiths de nature authentique ou pas, y compris ceux qui n’ont jamais été attribués au Messager de Dieu.
    Dans ce cadre, il faut noter qu’il y a deux courants de pensée majeurs. L’école de l’interprétation et l’école du hadith. La première voudrait d’abord comprendre, interpréter dans son environnement propre, tandis que la deuxième voudrait aveuglément l’application de la parole prophétique, sans passer par un débat entre ulémas. Raison pour laquelle les salafistes s’intéressent au détail, comme l’interdiction de se raser la barbe ou de porter des pantalons qui dépassent la cheville. Pour eux, tout bidaâ conduit en enfer.
    Les 4 écoles du sunnisme ont longtemps favorisé l’ijtihad durant les premières décennies de leur apparition. Le champ de réflexion a été restreint depuis l’avènement d’Ibn Theymia. A l’époque contemporaine, le salafisme a été propagé à coup de pétrodollars par le royaume wahhabite dans les contrées musulmanes.
    L’un des ulémas du malékisme encore vivant en Algérie, cheikh Tahar Aït Aldjat, nous affirme que les écoles du sunnisme (maléki, hanafi, chaféi) sont plus souples et plus vastes en matière d’interprétation. Le hanbali est plus figé à cause du combat mené par Ahmed Ibn Hanbal contre des hérétiques et des pseudo-philosophes, allusion faite aux muutazila.
    Pour cheikh Aït Aldjat, «effectivement, l’apparition du salafisme en Algérie a divisé la société. Auparavant, le peuple était uni. Il suivait les préceptes de l’école malékite. J’ai toujours pensé que des coutumes étranges sont venues non seulement de l’Occident, imitation de mauvaises mœurs, mais aussi de l’Orient dont le salafisme».

    Mehdi Bsikri

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    Message  ALADIN Mar Mai 10, 2011 7:44 am

    lol! ouachrakoum? ça va?



    La preuve sur des mercenaires algériens en Libye (chronique censurée de Kamel Daoud)


    Kamel
    Daoud, chroniqueur au Quotidien d’Oran vient d’être censuré par la
    rédaction de son journal. Deux de ses derniers billets sont passés à la
    trappe. Voici la première chronique censurée publiée par www.algerie-focus.com avec son accord.


    «Que
    Dieu maudisse la démocratie !». C’est la sentence du représentant du
    Belkhadem lui-même représentant du Bouteflika. En quelle circonstance ce
    slogan du IIIème Reich a été décidé ? Lors d’une rencontre des tribus
    «khadaffistes» à laquelle a été le FLN, ce 08 mai, parti là-bas pour
    soutenir un homme qui tue les siens au nom des siens. Il fallait écouter
    ce discours pour comprendre qu’il s’agit là de la pensée profonde des
    «nôtres», de notre Pouvoir, de ce qu’il n’ose pas dire en public, face
    aux Puissances. Un vrai discours Zenga Zenga, étonnant et surtout
    choquant: celui qui le prononçait sous la tente de ses amis, parlait au
    nom de nous, tous, du pays et de ceux qui y vivent et y pensent
    différemment. Bouguetaya parlait avec la conviction qu’a le FLN d’être
    le propriétaire du pays et de la ferme nationale postcoloniale qu’il
    possède parce que c’est son butin et son histoire personnelle.

    L’envoyé
    de l’envoyé n’a pas parlé d’Iman Obeidi, des milliers de libyens tués
    par le Rat de Tripoli, des bombardements, des tortures, des blindés, des
    snipers contre des gens nus qui demandaient seulement la liberté, le
    droit d’élire et de contrôler leurs vies et leurs gisements. Non, cela
    ne le concernait pas. Comme en Octobre 88. Le plus important est de
    soutenir le frère jumeau, qui lui ressemble tant, le Guide vers le
    Chaos, le tueur et ses fils. Le cri était au « nous sommes avec vous »
    et gloire à vos martyrs, c’est-à-dire mercenaires. Pas ceux qui tombent
    en combattant pour la liberté de leur pays mais ceux qui sont payés en
    dollars pour s’habiller en vert. Une honte simplement ! Cet homme a le
    droit de soutenir Hitler s’il le veut mais ce qui était blessant,
    c’était de le voir parler en notre nom, avec cette langue morte des
    siens qui mêle droit féodal, anticolonialisme commerçant, appelle à
    l’unité arabe mais par le club des dictatures, harangue des foules
    assises et anti-impérialisme au nom de la contre-croisade.

    Un pur
    condensé d’aveuglement qui juge les gens qui combattent pour leur
    liberté comme des criminels et des harkis ! que c’était donc triste
    d’écouter cet homme et de voir qu’on peut encore parler en notre nom et
    aller applaudir des confrères hallucinés avec notre drapeau et se
    proclamer de nos martyrs. Que c’était douloureux de ne pas pouvoir dire à
    cet homme que si nos martyrs étaient vivants, ils seraient à Benguazi
    et pas sous la tente de celui qui lui offre le repas et pas membres de
    l’actuel FLN! On interdit aux algériens de dire qu’ils peuvent parler au
    nom de leur pays ici, dans leur propre pays, et envoi des apparatchik,
    réélus en cycle depuis l’adolescence de Boumediene, parler au nom des
    morts et des vivants là-bas. Non donc ! Pas en mon nom. Je garde le mien
    propre, fervent pour les révolutions, sympathisant des sacrifices, dans
    la langue de ma mère, ni pour la France ni contre elle, debout contre
    le vent qui s’écrase, les mains propres et le CV sans compromis ni
    fraude électorale !

    La Libye, je la soutiens, avec le cœur et
    l’épaule, dans son drame, contre son Rat et ses fils et je le dirais
    avec ma voie haute, avec mon argent, sans que personne ne me paye le
    voyage ni me donne le couscous. En temps troubles, les gens comme vous
    Bouguetaya sont nombreux mais comme des bulles de savons : Le Rat mourra
    et vous serez seul face à vous-même et vous vous jugerez malgré vous
    pour ces paroles prononcées sous la tente de votre hôte, à l’heure où
    d’autres meurent pour avoir droit à une parole meilleure que la vôtre.
    Non Bouguetaya, les gens ne sont pas avec l’OTAN, ni avec la France.
    L’Otan, c’est votre ami le Rat de Tripoli qui l’a amené sur les terres
    libyennes, lui et ses fils et les gens qui le soutiennent. C’est lui qui
    tue les libyens, les viols et veut diviser le pays en deux, une ferme
    pour lui et ses fils, et un coin pour ses serfs. C’est lui qu’il faut
    juger pour crime et trahison. Maintenant on a presque une réponse à la
    question du y-a-t-il vraiment de mercenaire algérien en Libye. On les a
    vus et entendu.

    Par Kamel DAOUD, chroniqueur au Quotidien d’Oran






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    Message  ALADIN Mer Mar 16, 2011 8:38 am

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    Message  Admin Dim Mar 06, 2011 9:40 am

    Que valent les démentis de Mr Medelci?
    Par Le Matin dz | 05/03/2011
    Machiavel disait dans « Le Prince »: - Martelez le mensonge et il prendra les contours de la vérité….

    Il semblerait alors que ce soit la voie choisie par le Ministre des affaires étrangères Monsieur Medelci qui enchaine les démentis sans convaincre personne même quand il affirmait il y a peu lors d’une récente conférence de presse donnée à Alger où il répondait à une question sur l‘acheminement de mercenaires vers la Libye: - «Nous n’avons pas d’informations sur qui peut être derrière ces affabulations, mais nous affirmons que ce sont des paroles vaines et sans importance pour nous», a précisé M. Medelci. Le chef de la diplomatie Algérienne a ajouté que «ces allégations insidieuses vont à l’encontre de la position doctrinale, bien connue, de l’Algérie qui récuse, de manière absolue, l’ingérence dans les affaires intérieures des Etats». (El Watan du 1er Mars 2011.)

    Or, démentir le recours à des mercenaires par l’état Algérien revient à nier l’affaire des Golf Noires pendant les émeutes du 5 Octobre 1988.

    Pire que cela, le gouvernement Algérien ne fait pas que démentir, il accuse la communauté Targuie de fournir l’essentiel des mercenaires servant de chair à canon au dictateur Libyen. (El Watan du 4 Mars 2011) et à ce propos, pour un régime qui puise ses ressources dans la manipulation de l’inconscient collectif, il est dans la logique du système de désigner des boucs émissaires surtout quand il s’agit de justifier les échecs du pouvoir.

    Une technique vieille comme le monde qui consiste à faire l’unanimité en amenant le peuple à communier dans la haine. Au début, il y a eu les Algériens Francophiles que le pouvoir a désignés comme des reliquats de la colonisation puis ce fût le tour des Islamistes à l’actif desquels l‘état Algérien a même donné un coup de pouce avec les terribles massacres de l‘été 1997. Puis à son arrivée au pouvoir, Bouteflika a désigné les Kabyles au moyen d’une grossière manipulation/provocation par l’assassinat du jeune Massinissa Guermah. Une manipulation que le pouvoir s’acharne encore à entretenir avec la création du MAK et son soi-disant «gouvernement » en exil pour mieux cristalliser la haine autour de nos frères Kabyles en accusant ces derniers de velléités sécessionnistes et les faire passer ainsi comme des traitres à la nation.

    Dernièrement, avec l’affaire Baba Nedjar c’était au tour de la communauté Ibadhite du M’zab de faire l’objet des manœuvres délétères du pouvoir. Parallèlement à tout cela, ils ont réussi à isoler les Moudjahidine du reste de la population en leur accordant des privilèges insensés aux dépens des Algériens.

    Dès lors, coincés entre la hantise de l’isolement régional et leur devoir de fidélité envers un ami de plus en plus encombrant dont ils redoutent un retour certes de plus en plus hypothétique mais encore possible aux affaires, Medelci et son gouvernement sont pris de panique et se mêlent allègrement les pinceaux en se rabattant sur les Touareg qu’ils accusent tour à tour de terrorisme Islamiste dans la région du sahel puis de mercenariat au profit du Guide éclairé de la Djamahiriya.

    lire la suite: http://www.lematindz.net/news/3787-que-valent-les-dementis-de-mr-mourad-medelci.html
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    Message  Admin Dim Mar 06, 2011 9:13 am

    Connivence ?

    le 06.03.11

    En dépit du ferme démenti du gouvernement algérien aux accusations du Conseil national libyen (CNL), selon lequel l’Algérie apporterait son soutien politique et militaire à El Gueddafi, l’opposition libyenne n’en démord pas.

    Lors d’une conférence de presse, tenue mercredi à Benghazi, le porte-parole du Conseil national libyen, Hafiz Ghoga,
    est de nouveau revenu à la charge, accusant des pays africains : Mali, Niger, Kenya ainsi que l’Algérie d’envoyer des mercenaires combattre aux côtés des forces restées loyales à El Gueddafi. La mise au point faite sur cette question par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, exprimant l’inquiétude de l’Algérie face aux événements qui secouent la Libye et le souhait de voir la crise libyenne se régler par le dialogue, tout en rejetant fermement l’option de l’intervention militaire étrangère, ne semble pas avoir rassuré l’opposition libyenne sur la neutralité de l’Algérie dans ce conflit. Un ancien diplomate libyen en poste à l’ONU, membre du CNL et collaborateur de l’ancien ministre de la Justice désigné mercredi à la tête du Conseil libyen, Moustafa Abdeldjeïl, a tenté de nuancer ces accusations, affirmant qu’«il n’existe à ce stade aucune preuve de ce qu’un gouvernement quelconque soit impliqué».

    Une source diplomatique, citée sous le couvert de l’anonymat par El Khabar Week-end de ce vendredi et présentée comme un proche collaborateur de Mourad Medelci, précise, pour sa part, que les passeports algériens montrés par des chaînes de télévision satellitaires arabes et présentés comme ayant été récupérés auprès de mercenaires algériens appartiennent à des travailleurs algériens établis en Libye. La même source dénonce les vélléités de «certaines parties d’impliquer l’Algérie». Sans autre précision. Les Algériens vivant en Libye, que ce soit ceux qui ont choisi de rester, ou ceux qui ont fui le pays et regagné l’Algérie, ont vécu et vivent toujours dans la hantise de représailles de la part des Libyens à cause de ces accusations qui ont fait le tour de la Libye. Il ne fait pas bon d’être algérien aujourd’hui en Libye ! De nombreux Algériens ont été agressés et délestés de leurs biens. La crainte de voir la situation déraper en chasse à l’Algérien hante les esprits de beaucoup de nos ressortissants qui ont quitté précipitamment le pays, laissant derrière eux biens, souvenirs et amis. Nul doute que cette histoire de mercenaires algériens aurait pu s’évaporer, comme un mirage, dans le désert libyen si la position algérienne face à la révolution libyenne n’était pas entachée d’ambiguïté.

    Dans le jeu d’équilibrisme auquel s’essaient sans convaincre, ni les uns ni les autres, l’Algérie en évitant prudemment de désigner un coupable, il est difficile de savoir si notre pays soutient El Gueddafi et les institutions en place ou la révolution. Même les crimes et les bombardements aériens des civils, unanimement condamnés par la communuaté internationale et qui ont fait réagir les juges de la CPI (Cour pénale internationale), ne sont pas clairement dénoncés par l’Algérie. La prudence excessive observée dans la gestion de ce dossier par le gouvernement algérien est comprise par l’opposition libyenne comme un soutien d’Alger à El Gueddafi. D’où les suspicions et les accusations de connivence avec le dictateur libyen.
    Omar Berbiche
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    Message  ALADIN Mer Mar 02, 2011 5:47 am

    Point de vue : Entre mercenaires et manipulations, cette Algérie de la honte dans le Printemps Arabe!
    le 02 Mars, 2011

    Des sources bien informées ont révélé que le pouvoir Algérien a envoyé des agents du D.R.S. qui travaillent en ce moment sur le territoire Tunisien de même qu’il a accueilli en Algérie un grand nombre d’agents du président Ben Ali et notamment de la garde Républicaine. C’est le colonel Djamel Bouzeghaïa Officier du D.R.S. et conseiller à la sécurité du président Bouteflika qui gère le dossier Tunisien sous la direction du Général Major Rachid Lââlali alias Attafi chef du renseignement extérieur.
    Pour la première fois depuis le début de l’insurrection Tunisienne, l’état Algérien s’est fendu par la voix de son Ministre des affaires étrangères d’un communiqué où il dément « catégoriquement » l’utilisation d’avions Militaires Algériens pour l’acheminement vers la Libye de mercenaires en provenance du Tchad. Un démenti pour le moins étrange et rendu encore moins susceptible de crédibilité que l’information elle même si l’on tient compte du dernier démenti envers et contre la vérité criarde des photos d’actualité produites à la face du ministre de l’intérieur sur les dernières exactions policières contre des étudiants venus manifester pacifiquement devant le ministère de l’enseignement supérieur.
    Mais le plus troublant au regard de ce «démenti», c’est qu’il n’intervient comme la voix de son maître et après un silence criard qu’au douzième jours de l’insurrection Libyenne soit juste après les déclarations successives de Nicolas Sarkozy et de Barak Obama alors que le site en ligne tchadactuel.com en avait déjà fait état pratiquement depuis le début dans un communiqué de la résistance Tchadienne par lequel cette dernière criait son indignation.. Ça résonne très mal aux oreilles, car l’Algérie ne rime pas avec Mercenariat et pourtant c’est la réalité toute crue.
    L’Algérie aurait elle vendu son âme au point de prêter ses anciens pilotes au dictateur Libyen pour tuer la population civile?….On est décidément loin de l’Algérie de Houari Boumediène, il ne nous reste plus que les yeux pour pleurer. Tchadactuel.com

    lire la suite
    http://www.lematindz.net/news/3771-entre-mercenaires-et-manipulations-cette-algerie-de-la-honte-dans-le-printe.html
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    Message  ALADIN Lun Fév 28, 2011 10:04 am

    L’école Algérienne : le plan diabolique?
    le 28 Février, 2011

    Ce qui s'impose et vite c'est entres autres réformes vitales: un changement radical de notre système éducatif.
    Arrêtons de nous mentir les uns les autres notre école produits d'abord un grand nombre d'analphabètes ou de lettrés voués à l'ignorance puis des centaines de milliers de cadres lesquels ont( grâce à l'inamovible Benbouzid,notre ministre de l'éducation nationale) obtenu un bac au rabais. Avec une école pareille nous nous acheminons vers une situation où dans vingt ans nos apprenants ne sauront pas lire le journal ou une notice d'emploi d'un médicament ( pour les plus chanceux) De toute manière, il y a un groupuscule ( notre tuteur) qui décide à notre place.

    L'état d'urgence c'est aussi de se soumettre à ses dirigeants et accepter tout ce qu'ils nous imposent même si ça mène droit dans le ravin. La pensée unique garde jalousement son caractère sacré et gare à ceux qui osent penser différemment: le régime les taxerait d'emblée de" réactionnaires et d'ennemis de la patrie" Hormis les apprenants surdoués à tous les niveaux qui se surpassent pour assimiler les programmes indigestes et surchargés, les autres apprenant( 80% au moins) peinent à suivre.

    Il y a dans nos classes plus de 50% qui non seulement ne savent ni lire ni écrire mais ne comprennent même pas les consignes du maître. Alors de grâce avant de parler MLD ou d'ancien système, il faut d'abord nous rendre à l'évidence que notre école fait partie des dernières au monde. Non pas que l'Algérie ne peut pas dispenser un enseignement plus qualitatif mais c'est ainsi voulu: les machines installées par BENBOUZID sont conçues pour produire" des hommes abrutis donc dociles" C'est une exigence cardinale du régime politique. HAB IKOUL surtout ne pas élever des générations qui ont un peu de cervelle et qui se mettraient alors à effaroucher les dirigeants par des questions sur " l'état d'urgence à vie" " la famille révolutionnaire" , " l'alliance présidentielle". Enfin mieux vaut avoir des cancres faciles à gouverner au doigt et à l'œil que des lumières qui menaceraient un jour d'exiger" l'alternance au pouvoir".

    Voilà tout le mystère de notre médiocrité à l'école obsolète de BENBOUZID.Je ne méprise pas nos enfants qui ne sont que des victimes. C'est au peuple de se lever un jour pour dire basta à cette école dépassée dans le temps et dans la technologie. Si seulement les parents pouvaient savoir ce que font en une journée leurs enfants à l'école: ils préfèreraient les garder à la maison au défi de perdre les allocations familiales, je vous jure.

    Revenons à nos moutons: le dialogue c'est d’abord l'école publique algérienne, avant le système MLD.
    Cette hystérie des peuples n'est que passagère: les dictateurs savent en général identifier l'étiologie du "mal", je veux dire du vent de la démocratie qui souffle et lui administrer l'antidote adéquate: une dose de répression suivie d'une overdose de promesses sans lendemain. Le cocktail fonctionne très bien et d'ici la prochaine protesta nos médiocres gouvernants ont tout leur temps pour trouver de nouveaux mensonges à même de justifier de leur gouvernance chaotique.

    Le peuple ressemble un peu à une femme battue et trahie à laquelle son mari jure à chaque fois que "c'est fini le cauchemar". Mais le temps qu'elle accepte ses factices excuses, il recommence à l'abandonner et à lui trouver davantage de maîtresses. Moi j'ai vu à la télé que Boutef a instruit " tout le monde" pour que l'algérien puisse accéder à ses droits confisqués par la bureaucratie: vous y croyez-vous? Moi non, nos communes nos dairas et nos wilayas vivent indépendamment du pouvoir central: ils n'appliqueront que la loi de la corruption, nos dirigeants de proximité, y compris nos prétendus élus qui nous ignorent et nous haïssent comme la mort. Les instructions fermes c'est à chaque fois que le régime juge utile de diminuer un peu le chao régnant qui menace son existence car craignant un soulèvement populaire. On a parlé de logements surtout lesquels devraient " être construits en nombre et livrés dans les délais"
    Quel sens donner à cette soudaine philanthropie de Boutef? Pourquoi des gens attendent trois ans durant l'octroi d'un logement rural dans la wilaya de BEJAIA sans recevoir aucune réponse?
    Dans quelle galaxie se trouve le pouvoir central algérien pour ignorer cette triste réalité? Pourquoi, les algériens n'ont pas la latitude ne serait-ce que de faire un recours ou de poursuivre en justice les commis de l'état comme ces chefs de dairas qui attribuent comme ils veulent les logements sociaux ou les aides au logement rural?

    Farid M.
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    Message  Admin Ven Fév 25, 2011 11:53 pm

    Entre Néron et Hitler

    le 26.02.11 |

    Mardi noir. Mouâmmar El Gueddafi a totalement montré sa véritable personnalité au monde entier en menaçant le peuple libyen d’un bain de sang s’il continuait à s’opposer à sa dictature.

    Sur le petit écran, nous avons vu un être extrêmement dangereux, rappelant Hitler durant les derniers mois de sa vie. L’homme à la mégalomanie sans limites, au point de s’autoproclamer «roi des rois d’Afrique». Contre le peuple libyen, le continent et même le reste de la planète ont souffert de ses folies. El Gueddafi a mené une politique de déstabilisation qui n’a épargné ni ses voisins ni des pays lointains. Avec un discours officiel progressiste, il agissait par contre en sous-main pour soutenir des dictatures. Nous l’avons vu en 1972 lors d’une tentative de coup d’Etat contre le dictateur Djaffar Noumeyri. Ce dernier avait accusé le Parti communiste soudanais d’être derrière l’opération. Son chef, Abdelkhalek Mahjoub, s’est vu alors contraint de fuir et se réfugier en Libye. Le maître de Tripoli n’avait pas hésité : il l’a livré à Khartoum où il a été pendu sans procès.


    A partir de cette époque, El Gueddafi a déclenché une véritable offensive terroriste contre l’Afrique. On l’a vu, entre autres, financer des groupes armés d’opposition en Afrique subsaharienne. Il s’est même mis à jouer à l’apprenti-colonisateur en envahissant le nord du Tchad qu’il a voulu annexer à cause de ses ressources en eau. L’armée tchadienne, malgré ses faibles moyens, a mis en déroute les troupes libyennes pourtant suréquipées. En 1976, il a même osé provoquer l’Egypte. Celle-ci riposte de façon foudroyante. N’était l’intervention de Boumediène auprès de Anouar El Sadate, à l’époque, l’armée égyptienne aurait occupé Tripoli. Mais il n’a jamais voulu tirer les leçons. C’est ainsi qu’il a cherché à déstabiliser l’Algérie en tentant de créer une dissidence dans le Sud.

    Les habitants de cette région ont déjoué le complot, mais «le fou de Tripoli» n’a jamais renoncé à son délire de création d’un Etat saharien dont il prendrait la tête. Sa folie destructrice ne s’arrête pas là. C’est lui, en effet, qui a ordonné la destruction d’un avion d’UTA en 1988, au-dessus du Niger, tuant tous ses passagers. Quand sa culpabilité a été établie, il a indemnisé les familles des victimes européennes, mais pas africaines et arabes, signe de sa lâcheté. Une armée plus tard, El Gueddafi récidive en faisant détruire un avion de la PanAm au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie. Tous les passagers avaient péri. Mais craignant des représailles terribles des Américains, il a grassement indemnisé les familles des victimes et, pour masquer sa culpabilité, il a livré à l’Ecosse l’organisateur de l’attentat. Ses pulsions criminelles l’ont poussé jusqu’à arrêter, en 1978, l’imam chiite libanais Moussa Sadr, un respectable vieillard dont il était pourtant l’invité. Avec trois de ses compagnons, il a été assassiné et enterré dans le désert libyen.


    Contre toute évidence, El Gueddafi avait prétendu, à l’époque, que ce vénérable homme de religion avait quitté la Libye pour l’Italie. Le chef de Tripoli a même essayé de déstabiliser la lointaine Afrique du Sud. En effet, quand Nelson Mandela a été libéré, il a ouvert en Libye des camps d’entraînement pour le Panafrican Congress (PAC), un parti anti-apartheid rival de l’ANC, mais qui n’avait aucune base sociale ou politique. Son objectif était de créer la guerre civile en Afrique du Sud après la chute du pouvoir raciste. Il a arrêté net quand le pot aux roses a été découvert. Mais El Gueddafi a surtout fait une fixation sur l’Algérie, un pays qu’il a cherché à déstabiliser à tout prix alors que les dirigeants algériens n’ont eu de cesse de le couvrir. Comme nous l’avons fait remarquer précédemment, il a toujours rêvé de créer un Etat saharien au détriment de l’Algérie. Pour cela, il a tenté à plusieurs reprises d’armer les populations du Sud contre le reste du pays, mais celles-ci n’auraient jamais accepté de marcher dans ses combines et les avaient dénoncées aux autorités algériennes. Une fois, ils avaient même arrêté des militaires libyens qui tentaient de les soudoyer et les ont livrés à l’ANP.


    El Gueddafi a fait la chasse aux islamistes libyens et les pendait sur les places publiques sans aucune forme de procès.
    Ne reculant pas devant les contradictions, il a par contre appuyé les terroristes du GIA et de l’AIS. Ces derniers recevaient une formation militaire dans des camps ouverts à leur intention par le criminel El Béchir au Soudan. Ils rentraient ensuite en Algérie en traversant la Libye avec la complicité des services secrets libyens. Au début des années 1990, El Gueddafi a également ouvert des camps d’entraînement de terroristes marocains au sud de Tripoli. Ce n’est qu’après les attentats du 11 septembre qu’il a commencé à virer, ayant vu que les Américains n’ont pas hésité à envahir l’Irak et à arrêter Saddam Hussein. Ayant eu peur de subir le même sort, il a fait une volte-face totale pour avoir la paix du côté de la Maison-Blanche. Aujourd’hui, comme Néron à son époque avec Rome, il veut brûler la Libye et ses puits de pétrole. Avant lui, Saddam Hussein, qui doit sans doute l’inspirer, n’avait-il pas incendié les puits koweitiens ?
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    Message  ALADIN Jeu Fév 24, 2011 2:47 am

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    Où va la Nation Arabe ?
    le jeudi 24 février 2011

    Où va l’Egypte ? Où va la Nation Arabe ? Gilles Munier donne des éléments de réponse dans cet entretien accordé à Oumma.com. Cet éminent spécialiste du monde arabe revient sur la situation politique en Egypte notamment sur la personnalité du vice-président Omar Souleiman, détesté par le peuple égyptien, « homme clé de la CIA » dans ce pays, véritable tortionnaire « qui a sur les mains le sang de milliers d’opposants morts sous la torture ». Gilles Munier affirme par ailleurs que « tous les pays arabes, sans exception, à commencer par ceux liés à l’Occident, seront ou sont affectés, à des degrés divers, par une contestation populaire. »

    Comment voyez-vous l’évolution politique en Egypte après le départ de Moubarak ?

    La question que tous les amis du peuple égyptien se posent est de savoir si le Conseil suprême des forces armées tiendra ses engagements jusqu’au bout. Le passé du maréchal Muhammad Hussein Tantaoui, 75 ans, qui le dirige, ne plaide pas en faveur du changement. Il a été nommé ministre de la Défense après sa participation, comme chef d’Etat-major, à la guerre du Golfe de 1991 aux côtés des Américains, et est un des principaux soutiens d’Israël au sein des forces armées égyptiennes. Au début du soulèvement, il était à Washington pour élaborer, avec ses officiers, des scénarios permettant de canaliser la colère populaire.

    De retour au Caire, il est resté en contact téléphonique, pendant toute le crise, avec son « ami » Robert Gates, chef du Pentagone et ancien directeur de la CIA. Quels plans ont-ils échafaudés ensemble ? On sera vite fixé. L’avenir dira si les Egyptiens acceptent les modifications de la constitution qui seront proposées, si les élections annoncées seront libres et si les médias paraîtront, sans crainte d’être censurés. Attendons la suite des événements, mais il y a de quoi être pessimiste à court terme.

    Qui est Omar Souleiman ?

    En Egypte, Omar Souleiman est détesté. Il a sur les mains le sang de milliers d’opposants morts sous la torture. Il était « l’homme clé de la CIA » en Egypte, chargé d’interroger les suspects kidnappés par l’agence américaine dans le monde. En tant que chef de l’EGIS – le principal service secret égyptien - il mettait, comme on dit, « la main à la pâte ». Par exemple, il a torturé personnellement Mamdouh Habib, de nationalité australienne, arrêté au Pakistan en 2001. Dans son livre My Story : The Tale of a Terrorist Who Wasn’t, le supplicié, enfermé dans une prison secrète de la CIA en Egypte, affirme l’avoir reconnu et raconte qu’il a été « électrocuté, noyé, et pendu à des crochets métalliques ».

    Omar Souleiman a également interrogé Ibn al-Sheikh Al-Libi, un proche d’Oussama Ben Laden, livré lui aussi par la CIA. Un rapport du Sénat américain rapporte qu’Ibn al-Sheikh Al-Libi était enfermé dans une cage et battu. A l’époque, les Etats-Unis avaient besoin de « preuves » de relations entre Saddam Hussein et Oussama ben Laden, pour justifier l’invasion de l’Irak. Le militant ayant « avoué », sous la torture, cela a permis à Colin Powell de déclarer aux Nations unies, en février 2003, que des membres d’Al-Qaïda avaient été entraînés en Irak à l’utilisation d’armes chimiques et biologiques. Expulsé et incarcéré ensuite en Libye, son pays d’origine, Ibn al-Sheikh s’est « suicidé » dans sa cellule, en mai 2009, au cours d’un séjour effectué par Souleiman à Tripoli.

    Le 9 février dernier, le quotidien israélien Yediot Aharonot, présentait Omar Souleiman comme « l’homme de la stabilité ». C’est un des artisans du blocus de Gaza. Il faisait la chasse aux Palestiniens soupçonnés de sympathie pour le Hamas.

    Voilà succinctement qui est Omar Souleiman. Le Conseil suprême des forces armées l’a mis sur la touche. Tant mieux. Les Egyptiens l’ont échappé bel : un télégramme diplomatique américain datant de mai 2007, révélé par WikiLeaks, en faisait le successeur idéal d’Hosni Moubarak ; un autre, datant de 2008, le candidat préféré d’Israël. J’espère que ce tortionnaire sera jugé, un jour, pour ses crimes.

    Quel est le niveau d’intervention des Etats-Unis dans les évènements actuels en Egypte ?

    Les Etats-Unis interviennent en Egypte à tous les niveaux depuis que le Président Anouar al-Sadate, en 1976, a expulsé les conseillers soviétiques qui s’y trouvaient. Ils étaient donc bien placés pour savoir qu’un jour ou l’autre le peuple se révolterait contre le régime qui leur était imposé, et ils s’y préparaient. Des cyber-dissidents égyptiens, inspirés par le succès de la « révolution du jasmin » en Tunisie, formés aux Etats-Unis dans le cadre du projet « Nouveau Moyen-Orient » – copie du « Grand Moyen-Orient » de George W. Bush, version Barack Obama - ont déclenché, via Facebook, un soulèvement qui se serait produit un jour, inévitablement.

    Devant l’ampleur des remises en cause suscitées, qui n’avait plus rien à voir avec les rêveries naïves de ceux qui les avaient provoquées, Obama a dépêché d’urgence au Caire son conseiller Frank Wisner (apparenté à Nicolas Sarkozy). Sa mission : faire en sorte que « tout change pour que rien ne change » ! On connaît la suite. Au cas où le Conseil suprême des forces armées trahirait la confiance du peuple égyptien, de nouveaux troubles sont à prévoir, plus graves. Il ne resterait alors qu’à espérer l’irruption sur la scène politique, comme en 1952, de nouveaux « officiers libres ».

    Quel sera l’impact des relations avec Israël en cas de démocratisation réelle de l’Egypte ?

    Dans leur écrasante majorité, les Égyptiens soutiennent la lutte du peuple palestinien et considèrent que le blocus de Gaza est un crime. Le 9 février, au dîner annuel du Crif, l’instance dite représentative de la communauté juive de France, Nicolas Sarkozy a déclaré que les manifestants égyptiens n’ont pas crié « A bas l’Occident », « A bas l’Amérique », ou « A bas Israël ». C’est faux. Les objectifs des caméras de télévision étaient simplement tournés dans une autre direction ! C’est bien de parler de liberté des médias en Égypte… Mais, il serait bon de s’interroger aussi sur la marge de manœuvre laissée aux journalistes français pour commenter les événements à l’étranger, et sur le traitement de l’information Made in Occident en général.

    En cas de démocratisation réelle de l’Egypte, si Israël refuse toujours de décoloniser les territoires arabes occupés, le Traité de paix israélo-égyptien de 1979 sera remis en cause, et les régimes arabes qui entretiennent des relations, discrètes ou non, avec l’Etat dit hébreu seront sur la sellette. La « paix » a permis à Israël d’attaquer le Liban et Gaza, sans craindre l’ouverture d’un front sur sa frontière avec l’Egypte. La remise en cause du traité marquera la fin de la paralysie arabe sur la question palestinienne et face à l’annexion du Golan syrien.

    Que pensez-vous de la menace islamiste en Égypte brandie par l’Occident ?

    Il n’y a pas de « menace islamiste » en Égypte, même s’il existe comme partout des extrémistes religieux. L’islam n’est pas, par nature, une menace. La soi-disant menace islamiste est une invention néo-conservatrice américaine pour maintenir la présence des États-Unis dans la région, en particulier dans les pays qui professent un nationalisme arabe dévoyé. Elle est agitée au gré des intérêts américains. Sinon, comment expliquer que Washington ne s’est jamais aventuré à donner des conseils de bonne gouvernance à la famille Saoud d’Arabie, et que les Etats-Unis ont installé à Bagdad un régime confessionnel chiite pro-iranien.

    La Confrérie des Frères musulmans n’a rien à voir avec la caricature véhiculée par les médias occidentaux. Le mouvement n’est pas figé, il évolue avec son temps. On peut ne pas être d’accord avec son programme, la combattre politiquement, mais au nom de quoi l’interdire ? Certainement pas de la démocratie. A moins d’être trahie, la révolution égyptienne devrait également permettre aux progressistes et aux nationalistes arabes, nassériens ou baasistes, de se régénérer.

    Hier la Tunisie et l’Egypte, aujourd’hui la Lybie quels sont les autres pays qui risquent d’être affectés par une contestation populaire ?

    La jeunesse arabe ne supporte plus les vieilles badernes qui s’accrochent au pouvoir, s’enrichissent sur le dos du peuple, bradent les richesses de leur pays. Le protectorat américain sur le monde arabe, établi progressivement depuis la Seconde guerre mondiale, a eu pour conséquence un immobilisme politique et social étouffant. Tous les pays arabes, sans exception, à commencer par ceux liés à l’Occident, seront ou sont affectés, à des degrés divers, par une contestation populaire. Je ne crois pas à la théorie des dominos, certains dirigeants arabes tiendront en échec les tentatives de changement, mais pour combien de temps et, surtout, à quel prix ?

    Vous êtes un spécialiste reconnu de l’Irak. Les bouleversements politiques en Égypte auront-ils également une influence sur la situation en Irak ?

    Ils ont d’ores et déjà une influence en Irak. Qui sait que le 4 février, des milliers d’Irakiens en colère se sont dirigés vers la Zone verte aux cris de : « A bas le parlement », « A bas le gouvernement » ? Depuis, la contestation populaire s’est étendue à plusieurs villes. A Kut, le 16 février, les manifestants ont incendié le siège de l’administration provinciale. Bilan : trois morts, une trentaine de blessés. Le 17 février, à Soulinaniya, un millier de manifestants ont attaqué le siège du Parti démocratique du Kurdistan de Massoud Barzani, le président de la région. La police a ouvert le feu. Bilan : un mort et 35 blessés par balles.

    Les Irakiens accusent les dirigeants actuels de corruption. Ils réclament la démission du gouvernement, incapable, depuis huit ans, de rétablir l’eau et l’électricité, d’assurer les soins médicaux pour tous, de résorber le chômage, alors que le pétrole coule à flot. Le régime de Bagdad réprime, persuadé que le parti Baas clandestin d’Izzat Ibrahim al-Douri ou le mouvement de Moqtada al-Sadr attisent les mécontentements. Comment se fait-il que les médias occidentaux se taisent, à quelques exceptions près, sur ce qui se passe en Irak ?

    Propos recueillis par la rédaction,oumma.com
    * Gilles Munier est l’auteur du Guide de l’Irak (Ed. Picollec, 2000), des Espions de l’or noir (Alphée-Koutoubia, 2009), et a coordonné la traduction deZabiba et le roi. Secrétaire général des Amitiés franco-irakiennes, depuis 1986, il analyse l’évolution de la situation en Irak et au Proche-Orient sur le blog France-Irak Actualité
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    Message  ALADIN Ven Fév 18, 2011 6:48 am

    un analyse longue et interessante , * عيش أتشوف............أو تسمع

    Le double jeu des Américains en Algérie
    par Mohamed Tahar Bensaada - publié le jeudi 17 février 2011

    Les Américains qui se sont fait discrets au début de la révolution tunisienne et qui ont attendu les derniers jours de la révolution égyptienne pour que, de guerre lasse, ils se rangent -du moins en paroles- du côté du peuple égyptien, ont été particulièrement rapides en ce qui concerne l’Algérie, à en croire leur appel en direction du gouvernement algérien sommé de ne pas utiliser la violence contre les manifestants pacifiques. A première vue, les observateurs et les défenseurs des droits de l’Homme ne pourraient que s’en réjouir. Mieux vaut tard que jamais ! L’Administration américaine a peut-être tiré les enseignements de la Tunisie et de l’Egypte et pourrait désormais mettre au premier rang de ses priorités diplomatiques le respect des libertés et les garanties démocratiques. Si on ne veut pas confondre la politique et la samaritaine, il faut bien pourtant analyser de plus près cette soudaine agitation diplomatico-démocratique.

    De quoi s’agit-il exactement ? Une marche d’un millier de personnes empêchée fermement mais sans violences par la police et qui s’est transformée en rassemblement. Une marche à laquelle a appelé une « coordination nationale pour le changement et la démocratie » (CNCD) composée essentiellement du RCD, de la ligue de défense des droits de l’Homme et de quelques associations de la société civile. Une marche qui a été rejetée par la majorité des partis de l’opposition socialiste et islamiste, ainsi que par un grand nombre d’organisations syndicales et d’associations autrement plus représentatives. Mais le plus grave est que cette marche a été organisée sous l’impulsion d’un parti (RCD) connu pour avoir participé durant la décennie 90 à la répression féroce contre les islamistes et pour ses liens organiques, passés et présents, avec les secteurs les plus durs, les plus corrompus et les plus antipopulaires de l’armée.

    Comment la diplomatie américaine peut-elle se mouiller aussi grossièrement dans une combine pareille ? Pour le comprendre, revenons aux confidences diplomatiques révélées par le site wikileaks. Nous apprenons deux choses. Premièrement, le leader du RCD, Said Sadi, est nommément cité pour avoir révélé à l’ambassade américaine les informations confidentielles qu’il aurait reçues du patron du DRS, le général Toufik, suivant lesquelles le régime est condamné et le président Bouteflika ne terminera pas son second mandat pour cause de maladie et d’isolement politique. Sadi a-t-il agi en électron libre à la recherche d’un soutien américain pour une future candidature aux présidentielles, ou bien a-t-il agi en service commandé ? On ne le sait pas pour le moment, mais une chose est sûre son « information » a été démentie par la suite, puisque Bouteflika a réussi son pari d’un troisième mandat pourtant fort contesté !
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    Le Leader du RCD, Saïd Sadi avec son ami Bernard-Henry Lévy au festival de Cannes

    Les Américains se sont-ils fait avoir en croyant que Bouteflika n’allait pas se présenter à un troisième mandat et en misant sur des alliés au sein de l’institution militaire, qui se sont avérés impuissants à leur accorder ce qu’ils attendaient aussi bien sur le plan économique que sur le plan militaire ? C’est probable, si on se réfère à un autre câble révélé par wikileaks, dans lequel les diplomates américains en poste à Alger pointent amèrement du doigt les irrégularités qui auraient entaché la réélection de Bouteflika en 2009, ainsi que les chiffres exagérés avancés à cette occasion par le ministère algérien de l’Intérieur. Bien entendu, la bonne foi des diplomates américains n’est pas en cause, puisque leurs « informations » proviennent toujours des mêmes sources algéroises qui ont intérêt à discréditer Bouteflika et à réduire sa marge de manœuvre, et au-delà celle de l’institution présidentielle, dans la guerre de pouvoir que se livrent les différents clans pour le contrôle de la rente.

    Nul doute que la réaction américaine, suivie comme c’était prévisible par le parlement européen, Berlin et Paris, va permettre à une « opposition démocratique », moribonde et discréditée dans le peuple, de reprendre du poil de la bête. Difficile de croire à la rhétorique démocratique des droits de l’Homme derrière laquelle se cachent les chancelleries occidentales, quand on regarde de plus près les enjeux qui ont pour théâtre l’Etat et la société en Algérie. Comment peut-on soutenir la démocratie et les droits humains, tout en soutenant un parti sur lequel pèsent de graves soupçons de participation à des crimes imprescriptibles, via un escadron de la mort créé durant la décennie 90 à cet effet sous le nom d’organisation des jeunes algériens libres (OJAL), et dont un certain nombre de cadres restent passibles de poursuites devant des juridictions pénales internationales ?

    Comment peut-on prétendre soutenir une ligne diplomatique soucieuse de la démocratie lorsqu’on soutient un islamiste radical comme Abdallah Djaballah (autre invité de marque de l’ambassade américaine), après avoir ignoré durant des années le calvaire du FIS avec ses milliers de militants et ses millions d’électeurs, et après avoir justifié l’injustifiable soutien au dictateur égyptien déchu, au nom de la crainte de la « menace islamiste » des Frères musulmans qui sont mille fois moins « radicaux » que Djaballah et ses acolytes ?

    Si la rhétorique américaine et européenne sur la démocratie et les droits de l’Homme n’est là que pour servir de marketing à une défense implacable d’intérêts économiques sordides et de zones d’influence géopolitique, il est plus utile de chercher à démêler l’écheveau des contradictions américaines en s’en tenant aux intérêts des uns et des autres, et aux contradictions qui traversent les relations algéro-américaines et leur impriment des contenus instables et des rythmes inégaux.

    Enjeux géostratégiques

    Sans atteindre l’importance de l’Egypte dans l’architecture géopolitique régionale, l’Algérie est un pays qui compte pour les Américains. Second PIB africain après l’Afrique du Sud, seconde armée africaine après l’armée égyptienne, sa profondeur saharienne en fait la première puissance de la zone du Sahel qui est en train de devenir le ventre mou de l’Afrique, après la Somalie, d’où peuvent se réorganiser et repartir en guerre les bataillons anonymes de la soi-disant Qaida. Ajoutés aux ressources que recèle un sous-sol riche non seulement en pétrole et gaz mais aussi en uranium, ces facteurs ne peuvent laisser indifférente une puissance mondiale comme la puissance américaine. La stabilité de l’empire c’est aussi la stabilité des zones sensibles de sa périphérie. Mais il y a stabilité et stabilité. Il y a des stabilités qui n’arrangent pas l’empire américain. Mieux vaut une instabilité contrôlée qu’une stabilité incontrôlée ! A peine sortie d’une guerre qui a fait 200 000 victimes sans parler des séquelles terribles sur le tissu social, l’Algérie commence-t-elle à faire peur ?

    Pour comprendre les récentes contorsions démocratiques de la diplomatie américaine, il est utile de revenir aux mutations que connaît la région sur le plan géostratégique. Ce n’est pas un hasard si les pressions américaines sur l’Algérie s’accentuent maintenant, juste au lendemain la chute du régime de Moubarak. Durant la décennie 90, l’Algérie a subi un embargo de fait sur les armes. Durant cette période, l’Egypte faisait partie des trois pays (les deux autres étant la Turquie et l’Afrique du sud) qui ont fourni des véhicules blindés, des armes et des pièces de rechange à l’armée algérienne. Les relations entre les deux armées égyptienne et algérienne datent d’avant l’indépendance de l’Algérie.

    L’Egypte fut le premier fournisseur d’armements au lendemain de l’indépendance. Les premiers MIG algériens furent un don égyptien. L’Algérie n’a jamais oublié le soutien de l’Egypte et n’a pas hésité à s’engager à ses côtés lors des guerres de 1967 et de 1973 et tout au long de la guerre d’usure. Après un refroidissement momentané à la suite des Accords de Camp David, les relations ont repris. Mais ce qui pourrait déranger les USA c’est une reprise de la coopération militaire et diplomatique entre ces deux pays qui pourraient créer un axe triangulaire avec la Syrie, un axe d’autant plus dangereux qu’il risque de renforcer la position diplomatique de l’Iran qui sortirait ainsi de son isolement régional. Cette éventualité est d’autant plus plausible que la position actuelle de la diplomatie algérienne sur le dossier iranien irrite quelque peu les Américains et les Occidentaux, qui auraient souhaité utiliser la carte d’Alger dans leurs pressions sur l’Iran. Une diplomatie égyptienne plus indépendante pourrait aussi, grâce au soutien diplomatique algérien, regagner les positions perdues en Afrique au profit d’Israël. Les bonnes relations entretenues par Alger avec des Etats africains importants comme l’Afrique du sud et le Nigéria pourraient profiter à l’Egypte.

    Mais un autre facteur pourrait entrer en ligne de compte et déranger également les calculs américains dans la région. Un des points faibles de la diplomatie égyptienne dans les prochaines années reste la dépendance militaire à l’égard des Etats-Unis. Certes, l’Egypte a commencé depuis quelques années un processus de diversification de la coopération militaire avec la Chine et le Brésil. Mais en qualité, l’armement reçu de la Chine ne fait malheureusement pas le poids par rapport à l’armement américain dont dispose l’armée israélienne. L’Egypte sera amenée à diversifier son armement, notamment auprès d’autres fournisseurs européens et/ou russes si elle veut avoir une force de dissuasion crédible. Sur ce plan, l’armée algérienne qui a commencé plus tôt son opération de modernisation grâce à sa coopération privilégiée avec la Russie, comme l’illustrent les rapports alarmistes des centres d’études stratégiques israéliens, pourrait coopérer avec l’armée égyptienne, ce qui permettrait aux deux armées de faire des économies d’échelle par la mise en œuvre de programmes communs. Dans ces conditions, l’accentuation des pressions diplomatiques sur l’Algérie, en ce moment précis, pourrait conduire la diplomatie algérienne à plus de prudence dans ses relations avec l’Egypte. C’est un signal diplomatique fort fixant par avance le prix exorbitant d’un hypothétique axe Alger-Le Caire-Damas, à fortiori bienveillant à l’égard de Téhéran.

    Dossiers bilatéraux en suspens

    Mais ces facteurs géostratégiques que la révolution égyptienne vient de propulser à la surface ne doivent pas occulter les dossiers bilatéraux en suspens, qui déstabilisent parfois les relations algéro-américaines. La volte-face de Bouteflika dans le dossier concernant la loi sur les hydrocarbures qui a déçu le lobby pétrolier américain, un lobby qui ne peut qu’être déçu davantage encore par la nouvelle option algérienne en faveur des énergies renouvelables qui renforcera certainement la présence allemande en Algérie dans la même proportion qu’elle diminuera l’influence des Etats-Unis et de la France, le refus d’abriter le commandement de l’Africom dans le Sahara algérien et les campagnes conjuguées menées par les diplomaties sud-africaine, nigériane et algérienne contre l’établissement d’une base américaine dans tout autre pays africain, la fourniture de 30 tonnes d’armements algériens au gouvernement somalien soutenu par une force de l’Union africaine contre les miliciens Shabab soutenus par l’Arabie Saoudite, comme vient de le révéler wikileaks, sont autant de faits qui pourraient expliquer largement le mécontentement américain à l’égard d’Alger, et son soutien subit aux gesticulations d’une « opposition démocratique » plus que suspecte.

    Bien entendu, dans la perception diplomatique américaine, l’Algérie n’est pas ou n’est plus sur une liste noire, toutefois les relations entre les deux pays continueront d’évoluer au gré des luttes d’influence des puissances rivales en Algérie, mais aussi en fonction des manœuvres politiques des différents protagonistes de la scène algérienne. Malgré leur refus de livrer à l’Algérie des drones tactiques, les Américains espèrent toujours forcer la main au ministère de la Défense algérien en vue de s’équiper en armements américains préalablement downgradés, qui auront l’avantage de rendre l’armée algérienne dépendante de l’industrie militaire américaine sans porter atteinte à l’ « équilibre militaire régional ». Si l’Algérie a officiellement refusé l’installation d’une base américaine dans le sud, elle autorise en revanche les avions espions américains à voler au-dessus de l’espace aérien algérien, histoire de rassurer Washington sur le fait qu’elle n’a rien à cacher.

    Si pour des raisons diplomatiques et de coopération avec l’OTAN, Bouteflika et certains cadres influents du ministère de la défense verraient d’un bon œil la réception d’avions F18 et d’hélicoptères Apache, d’autres officiers supérieurs restent méfiants et préfèrent compléter l’armement russe par un armement allemand, anglais et italien, comme cela semble se dessiner pour deux contrats géants : le contrat pour la livraison d’une centaine d’hélicoptères Agusta-Westland de fabrication italo-britannique, le contrat de livraison de plusieurs frégates italiennes et allemandes pour la marine algérienne, en plus du contrat entre Mercedes et le ministère algérien de la Défense pour la fabrication de 4x4 pour l’armée, et du contrat entre EADS-Allemagne et le ministère algérien de la Défense pour la création d’une usine de composants électroniques.

    C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre également la préférence algérienne pour EADS-Allemagne au détriment de l’Américain Raytheon dans les négociations en vue de parachever un contrat géant pour la clôture électronique des frontières algériennes. Tous ces dossiers bilatéraux en suspens, et dont dépend le futur des relations algéro-américaines, valent bien la dernière sortie diplomatique américaine que certains médias se sont empressés de relayer ! La démocratie a bon dos et pourrait devenir une carte en vue de compléter utilement le grand jeu qui se joue loin des projecteurs.

    Mais au-delà de ces parties de poker menteur dans lesquelles jouent diplomates, agents secrets, faux journalistes et pseudo-démocrates, il reste les enjeux politiques, économiques et sociaux réels qui seuls comptent pour la société algérienne. Il ne fallait pas être sorcier pour deviner qu’un programme quinquennal de 286 milliards de dollars n’allait pas laisser indifférents les rapaces qui n’ont pas fini de dépecer leur proie. Les perspectives successorales aussi bien politiques que militaires aiguisent les appétits.

    Les batailles à couteaux tirés entre clans rivaux ne doivent pas faire oublier les autres batailles, moins médiatisées mais autrement plus décisives pour l’avenir du pays, qui opposent notamment les partisans du système rentier et les partisans d’une sortie -même progressive- de ce système. La sortie de ce système criminogène conditionne aujourd’hui aussi bien la satisfaction durable des besoins fondamentaux des populations que la préservation de l’indépendance nationale. Mais les pressions, aussi bien internes qu’externes, allant dans le sens de la conservation d’un système anachronique, sont tellement fortes que seul le retour à la souveraineté populaire pourrait trancher le nœud gordien d’une histoire qui balbutie, mais qui finira par dire son dernier mot.

    Le combat légitime du peuple algérien pour le changement démocratique serait mutilé et trahi, par la faute de délinquants politiques promus au rang de démocrates par une presse servile, s’il devait être l’antichambre d’une « révolution orange » attentatoire à ce qui reste de l’indépendance nationale et des acquis sociaux, rudement malmenés par la politique de dérégulation et de libéralisation sauvages conduite sous la pression du FMI et de la Banque mondiale durant les années de plomb et de larmes, quand un baril de sang d’un Algérien ne valait alors même pas un baril de pétrole !



    Mohamed Tahar Bensaada
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    Message  ALADIN Jeu Fév 17, 2011 10:56 pm

    Very Happy عيش أتشوف............أو تسمع Very Happy

    Actualités : Nordine Aït-Hamouda accuse Louisa Hanoune

    Par N. Aït-Hamouda*
    Depuis votre promotion publique quand vous aviez accompagné la répression de 2001 en Kabylie, ceux qui ne savaient pas que vous étiez recrutée par les services du ministère de l’Intérieur au temps d’El Hadi Khediri ont pu être surpris par votre enthousiasme débordant pour Bouteflika. En réalité, vos compromissions successives conjuguées à la haine viscérale que vous avez pour tout ce qui vient de la Kabylie, chose que vous partagez si bien, entre autres, avec Yazid Zerhouni, ont sonné le moment de votre activation ouverte.
    A l’ouverture du vent de liberté qui souffle sur la rive sud de la Méditerranée, paniquée plus que vos mentors lors des premières émeutes de janvier dernier, vous aviez d’abord joué votre personnage de «pompette » en récitant la chanson réduisant l’injustice et la misère des populations, en particulier de sa jeunesse, à la cherté de l’huile et du sucre. Maintenant que la répression est dans la rue, c’est à vous qu’on endosse le rôle de porte-parole du ministère de l’Intérieur pour, non seulement proclamer «l’échec» des manifestations mais délivrer un satisfecit et un encouragement aux troupes commandées par Ould Kablia. Encore une fois, vous ne pouvez pas rater l’occasion de désigner, dans le sillage du pouvoir, le RCD comme unique appelant à la marche du 12 février, méprisant les organisations sociales et les associations qui ont rejoint la Coordination. Le problème n’est pas que vous vous attaquez à un parti parce qu’il revendique le droit d’expression et de manifestation dès lors que vous avez choisi le rôle de courtisane du chef de l’Etat. Mais pour décerner des labels politiques, il vous faut sortir des orgies dans lesquelles vous avez plongé votre parti. Pour le moment, vous comme vos complices n’êtes ni de droite ni de gauche. Vous êtes occupés à célébrer vos acquis avec la direction d’un syndicat dominée par des prébendiers maffieux et dont l’unique rôle est d’étouffer la voix des travailleurs par le chantage et la corruption. Si vous aviez été effectivement trotskyste à 20 ans, il est alors bien vrai que le trotskisme mène à tout. Ce vagabondage est encore plus visible lorsqu’on suit vos positions quand vous êtes à Paris entre les murs de l’Internationale. En effet, vos mentors algériens savent que vous êtes une salariée de la 4e internationale. Ce qu’ils ne savent pas peut-être est qu’en tant que telle, vous défendez avec force et zèle la marocanité du Sahara. Je vous cite «…Ce plan d’autonomie du Sahara vise à l’éclatement de la nation marocaine,… l’armée espagnole a envahi le Sahara marocain en 1882 et le peuple marocain a lutté dans l’unité – dans le rif et au sud – pour l’indépendance de toute la nation marocaine»(1). Ce qui pose problème, vous le comprendrez, n’est pas votre accord avec la position de votre organisation originelle sur le Sahara occidental comme «partie intégrante de la nation marocaine» mais votre double langage en fonction de vos intérêts immédiats. Cette transhumance est pour vous une règle. Vous dépouillez vos députés en détournant une partie de leur salaire pour financer la construction d’une villa à Hydra en leur faisant croire que vous bâtissez un nouveau siège pour le PT. Il a fallu l’intervention du bureau de l’APN pour arrêter ces extorsions. Non contente de voter toutes les lois de finances qui programment les licenciements des travailleurs et l’enrichissement des clientèles du régime, vous avez mené campagne pour le viol de la Constitution qui impose la présidence à vie de Bouteflika ; c'est-à-dire la pérennisation de la politique actuelle. En 2008, vous avez accompagné le président de l’Assemblée pour son voyage en Afrique du Sud. Lors de l’escale du Caire, vous vous rendez compte que vous devez continuer le reste du voyage en classe économique. Scandale ! Vous refusez de poursuivre le voyage avec les «gueux», préférant une prise en charge par l’ambassade d’Algérie au Caire pour un séjour de 4 jours. Ce n’est pas tout, vous avez exigé que l’APN sanctionne l’un de ses employés qui a fait votre réservation en classe économique et vous avez obtenu son licenciement. Et vive la classe ouvrière !! Enfin, dans le registre de l’apparence trotskiste, vous êtes en passe d’être l’étalon de l’opportunisme. L’aveuglement de la 4e Internationale, en faisant sien l’adage qui dit que l’ennemi de mon ennemi est mon ami, vous a menée à soutenir Saddam Hussein dans la répression et le déni de droit qu’il a fait au peuple irakien du fait qu’il serait contre l’impérialisme américain alors qu’il en était le pion avancé de la guerre contre l’Iran. Le conglomérat d’organisations, allant des ultras nationalistes aux antimondialistes, que Saddam finançait et qui se réunissait régulièrement à Baghdad, a toujours eu un invité de marque, en la personne de Jean-Marie le Pen. C’est ainsi que lorsque le tortionnaire des militants nationalistes algériens préparait sa fille Marine à prendre la main de la mouvance raciste qu’il dirigeait toujours en France, vous l’aviez rencontrée en prenant part toutes les deux à une réunion présidée par Saddam en personne. Entre gens de bonne compagnie, on sait se retrouver. Vous avez tenu une réunion avec Bouteflika, à la présidence, il y a cinq jours. Sachant que vous accomplissez ses missions sans état d’âme, nous attendons de découvrir la nouvelle feuille de route qui vous a été confiée. Pour l’instant, contentons-nous de révélations partielles de votre pedigree. Vous devez, tout de même, savoir que les prochaines élections ne seront organisées ni par Zerhouni ni par Ould Kablia. La machine à distribuer les sièges est aujourd’hui en panne. Votre fin de mission est programmée. L’audit nationale qui arrivera avec la phase de transition nous permettra de découvrir, j’en suis sûr, d’autres facettes de votre inépuisable personnage.
    N. A.-H.
    * Député du RCD. Vice-président de l’APN
    1 Le Maghreb : où mène le protectorat américain ? La vérité, revue théorique de la IVe Internationale ; n°30 nouvelle série (n°636) - Mai 2002 ; pages 14 et 15
    PS : A partir d’aujourd’hui, nous répondrons à chaque mensonge par deux vérités. Chiche !

    lesoirdalgerie
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    Dernière édition par SELECTO le Jeu Sep 22, 2011 7:35 am, édité 1 fois

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