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    Message  Admin Jeu Fév 09, 2012 10:41 am

    Qu'elle soit antique ou contemporaine notre histoire en quelques mots. Événements,
    chroniques et
    personnages clef qui ont marqué notre pays.


    Dernière édition par Admin le Dim Fév 19, 2012 9:37 am, édité 1 fois
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    Message  Admin Jeu Fév 09, 2012 10:45 am

    Algérie :
    chronologie historique

    par Olivier Pironet, avril 2006

    La conquête


    IIIe siècle av. J.-C. Massinissa unifie les royaumes numides (berbères) des Massyles
    et des Massaesyles et fait de Cirta (Constantine) sa capitale.
    112-105 av. J.-C. Rébellion de Jughurta, petit-fils de Massinissa, contre Rome.
    347. Les tribus berbères insurgées s’allient aux donatistes, une secte
    chrétienne opposée à Rome.
    354. Naissance de saint Augustin à Thagaste (Souk Ahras), dans le nord-est de
    l’Algérie.
    439-533. Les Vandales règnent sur le Maghreb romain.
    533. Domination byzantine.
    711. Les Arabes sont maîtres de l’ensemble du Maghreb, qui devient une province
    omeyyade. Les populations se convertissent à l’islam.
    742. Révolte kharijite contre le pouvoir central.
    911. Destruction du royaume berbère de Tahert (région d’Oran) par les armées
    fatimides.
    1453. Prise de Constantinople par les Ottomans.
    1587. L’Algérie devient une régence dépendant de l’Empire ottoman.
    1804-1827. Soulèvements tribaux et confrériques à travers toute l’Algérie.
    1827. Le 29 avril, à la suite d’une dispute au sujet d’une dette française
    impayée, le dey d’Alger convoque le consul de France. Crise diplomatique
    franco-algérienne.
    1830. Les troupes françaises débarquent à Siddi-Ferruch le 14 juin. Après la
    prise d’Alger, le 5 juillet, le dey Hussein Khodja signe la capitulation.
    1832. En novembre, l’émir Abd El-Kader proclame le djihad contre les Français.
    1837. La France reconnaît par le traité de la Tafna, signé le 30 mai, la
    souveraineté d’Abd El-Kader sur les deux tiers de l’Algérie. Elle conserve
    toutefois plusieurs « possessions », dont Alger, Blida et Oran. Le 13 octobre,
    les troupes françaises s’emparent de Constantine.
    1843. Prise de la smalah d’Abd El-Kader par le duc d’Aumale, en mai, et
    massacres de populations civiles par les Français.
    1844. Victoire française à la bataille de l’Isly, près d’Oujda, le 14 août.
    1847. Abd El-Kader se rend le 23 décembre.
    1848. L’Algérie est officiellement proclamée « territoire français » le 12
    novembre.

    La « francisation »

    1850-1870. Insurrections dans les Aurès et en Kabylie, réprimées dans le sang.
    La famine ravage l’Algérie entre 1866 et 1868.
    1870. Le décret Crémieux, promulgué le 24 octobre, accorde la nationalité
    française aux Juifs d’Algérie.
    1871. Début de la révolte kabyle des frères Mokrani, en mars, contre les
    projets de confiscation des terres. Mokrani est tué le 5 mai. Près de 500 000
    hectares de terres sont confisqués et attribués aux colons.
    1881. Jules Ferry fait adopter en juin le code de l’indigénat, qui instaure un
    régime juridique spécial pour les Algériens de confession musulmane. L’Algérie
    est entièrement intégrée à la France par le « système des rattachements ».
    1889. La loi du 26 juin accorde la nationalité française à tous les descendants
    d’Européens présents en Algérie, mais pas aux musulmans.
    1912. Les musulmans sont astreints au service militaire en vertu de décrets
    promulgués en janvier.
    1914-1918. Sur les 173 000 soldats appelés et engagés d’Algérie, 25 000
    Algériens musulmans et 22 000 Européens sont tués au cours de la première
    guerre mondiale.
    1916. Soulèvements dans la région de Constantine.
    1926. Création, le 20 juin à Paris, de l’Etoile nordafricaine (ENA), dont Ahmed
    Messali (Messali Hadj) est élu secrétaire général. Le mouvement, qui réclame
    l’« indépendance de l’Afrique du Nord », sera interdit en 1929.
    1927. Naissance de l’Association des étudiants musulmans nord-africains (AEMNA),
    présidée par Ferhat Abbas.
    1933. Messali Hadj reconstitue l’Etoile nord-africaine, qui sera à nouveau
    dissoute en 1937 par le gouvernement du Front populaire.
    1936. En novembre, le projet Blum-Viollette sur l’octroi de la pleine
    citoyenneté française à une élite de 21 000 Algériens musulmans est refusé par
    les colons et par les indépendantistes.
    1937. Messali Hadj crée le 11 mars, à Alger, le Parti du peuple algérien (PPA).
    1939. En septembre, le PPA est dissous, et ses principaux leaders sont arrêtés.
    1940. Le décret Crémieux est aboli par le régime de Vichy en octobre.
    1942. Débarquement allié à Alger.
    1943. Ferhat Abbas présente en mai le Manifeste du peuple algérien, qui
    revendique l’égalité totale entre musulmans et Européens d’Algérie. Le texte
    est rejeté par le Comité français de la libération nationale (CFLN), formé à
    Alger le 3 juin. En décembre, le général de Gaulle annonce dans un discours
    prononcé à Constantine une série de réformes concernant les droits civiques des
    Algériens.
    1944. Le 7 mars, de Gaulle signe une ordonnance qui supprime le code de
    l’indigénat et accorde la citoyenneté française à 65 000 Algériens.

    La guerre


    1945. Le 8 mai, la répression d’émeutes insurrectionnelles au cours desquelles
    une centaine d’Européens sont tués fait plusieurs milliers de morts (entre 15
    000 et 45 000 selon les estimations) parmi les Algériens dans les régions de
    Sétif, Guelma et Kherrata.
    1946. Ferhat Abbas fonde l’Union démocratique du manifeste algérien (UDMA) en
    mai, et Messali Hadj le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques
    (MTLD) en octobre.
    1954. En avril, un groupe de militants du PPA déterminés à entrer dans la lutte
    armée en constituant un front commun créent le Comité révolutionnaire pour
    l’unité et l’action (CRUA), transformé en Front de libération nationale (FLN)
    le 1er novembre : début de la guerre d’indépendance algérienne. En décembre,
    les partisans de Messali Hadj créent le Mouvement national algérien (MNA).
    1955. Le Parlement français vote l’état d’urgence en avril. Le 20 août, des
    milliers de paysans de la région de Constantine se soulèvent. Débats aux
    Nations unies (27-30 septembre) sur la « question algérienne ».
    1956. Le 16 mars, l’Assemblée nationale accorde les pouvoirs spéciaux au
    gouvernement de Guy Mollet. Le premier congrès du FLN, dans la vallée de la
    Soummam en août, aboutit à la création du Comité national de la révolution
    algérienne (CNRA). A la fin de l’année, on compte plus d’un demi-million de
    soldats français en Algérie.
    1957. Janvier-octobre : bataille d’Alger. L’armée française généralise l’usage
    de la torture.
    1958. Le 13 mai, l’armée prend le pouvoir en Algérie et crée le Comité de salut
    public, dirigé par le général Massu. Le 1er juin, à Paris, le général de Gaulle
    est investi comme président du Conseil (premier ministre). Le Gouvernement
    provisoire de la République algérienne (GPRA), avec à sa tête Ferhat Abbas, est
    formé le 19 septembre. De Gaulle propose la « paix des braves » aux insurgés
    algériens en octobre. Il devient le premier président de la Ve République le 21
    décembre.
    1959. De Gaulle reconnaît, au cours d’une allocution prononcée le 16 septembre,
    le droit à l’autodétermination des Algériens par la voie du référendum.
    1960. « Semaine des barricades » à Alger : le 24 janvier, des colons dirigés par
    Pierre Lagaillarde appellent au soulèvement des Européens au nom de l’Algérie
    française. Ils se rendent le 1er février. Le 5 septembre s’ouvre le procès du
    réseau d’aide au FLN animé par Francis Jeanson. Des intellectuels favorables à
    l’indépendance publient le « Manifeste des 121 ». Le 19 décembre, l’Assemblée
    générale des Nations unies reconnaît le droit de l’Algérie à l’indépendance.
    L’indépendance

    1961. Le 8 janvier, le référendum sur la politique d’autodétermination voit un
    large succès du « oui », en France comme en Algérie. En février, des activistes
    européens constituent l’Organisation armée secrète (OAS). Echec du « putsch des
    généraux » en avril. Le 17 octobre, la répression policière d’une manifestation
    algérienne pacifique à Paris fait une centaine de morts.
    1962. Le 8 février, à Paris, les forces de l’ordre chargent un rassemblement
    contre l’OAS, tuant neuf Français. L’enterrement des victimes, le 13, rassemble
    un demi-million de manifestants. La signature des accords d’Evian, le 18 mars,
    est suivie d’un cessez-lefeu dès le lendemain. L’indépendance de l’Algérie sera
    ratifiée par référendum, en France le 8 avril 1962 et en Algérie le 1er
    juillet. Le 5 juillet, l’Algérie proclame son indépendance. Début de l’exode
    des Européens d’Algérie. Le bilan de la guerre est de 300 000 à 600 000 morts
    selon les sources. Le 22 juillet, M. Ahmed Ben Bella, soutenu par le colonel
    Houari Boumediène, qui commande l’Armée nationale populaire (ANP), forme à
    Tlemcen un Bureau politique contre le GPRA, installé à Alger. En septembre,
    l’ANP entre dans la capitale. M. Ben Bella prend la tête du gouvernement le 29
    septembre.
    1963. La Constitution est adoptée par référendum le 8 septembre. Instauration
    d’un régime de parti unique. M. Ben Bella est élu président de la République le
    15 septembre. Hocine Aït Ahmed crée quelques jours plus tard le Front des
    forces socialistes (FFS) et entre en dissidence en Kabylie.
    1964. Les troupes françaises se retirent d’Algérie en juin, mais restent
    présentes à Mers El-Kébir et au Sahara.
    1965. Le colonel Boumediène renverse M. Ben Bella le 19 juin. La Constitution
    est abrogée en juillet.
    1966. Nationalisation des mines et des compagnies d’assurances étrangères en
    mai. Signature d’accords de coopération avec la France.
    1967. L’armée française quitte les bases de Reggane et Bechar en mai. En juin,
    l’Algérie rompt ses relations diplomatiques avec les Etats- Unis à la suite de
    la guerre de six jours entre Israël et les armées arabes. Coup d’Etat avorté
    contre Boumediène en décembre.
    1968. Les Français évacuent la base de Mers El-Kébir en janvier.
    1971. Nationalisation des hydrocarbures le 24 février : l’Etat acquiert 51 %
    des avoirs des sociétés pétrolières françaises présentes en Algérie. En
    novembre, le gouvernement lance la « révolution agraire » et la « gestion
    socialiste des entreprises » (GSE).
    1973. Le IVe sommet des pays non alignés se tient à Alger en septembre.
    1974. Dans un discours prononcé aux Nations unies, en avril, Boumediène prône
    l’instauration d’un nouvel ordre économique international.
    1975. Visite de Valéry Giscard d’Estaing, en avril, la première d’un président
    français depuis l’indépendance.
    1976. La Charte nationale est approuvée le 27 juin par référendum et la
    Constitution le 27 novembre. Boumediène, unique candidat en lice, est élu
    président en décembre.

    L’islamisme


    1978. Mort de Boumediène le 27 décembre.
    1979. Le colonel Chadli Bendjedid est élu président le 7 février.
    1980. « Printemps berbère » : émeutes à travers toute la Kabylie, en avril,
    pour la reconnaissance de la culture berbère.
    1981. François Mitterrand, qui se rend à Alger en novembre, propose que les
    rapports franco-algériens soient « un symbole des relations nouvelles entre le
    Nord et le Sud ». Trois mois plus tard, les deux pays signent un accord sur le
    gaz.
    1983. Visite du président Chadli à Paris, en novembre, la première d’un chef
    d’Etat algérien depuis l’indépendance.
    1984. M. Bendjedid est réélu le 12 janvier. Adoption, en juin, du « code du
    statut personnel et de la famille ».
    1986. Manifestations étudiantes à Sétif et à Constantine en novembre.
    1988. De violentes émeutes à Alger et dans le reste du pays, du 4 au 10
    octobre, font plusieurs centaines de victimes (600 morts selon un bilan
    officieux). L’état de siège est déclaré. M. Bendjedid est réélu en décembre
    après avoir promis des réformes politiques et économiques.
    1989. Une nouvelle Constitution, qui ouvre la voie au multipartisme, est
    adoptée par référendum le 23 février. Le Front islamique du salut (FIS), créé
    le 18 février et dirigé par Abassi Madani et Ali Belhadj, est légalisé en
    septembre.
    1990. Le FIS remporte une large victoire aux élections municipales et
    régionales du 12 juin, premier scrutin libre depuis l’indépendance. Le général
    Khaled Nezzar est nommé ministre de la défense en juillet.
    1991. Le 23 mai, le FIS appelle à une grève illimitée. Les affrontements entre
    forces de l’ordre et militants du FIS font des dizaines de morts. Le premier
    ministre Mouloud Hamrouche, démissionnaire, est remplacé par Sid Ahmed Ghozali
    le 5 juin. Les élections sont reportées. Abassi Madani et Ali Belhadj sont
    arrêtés le 30 juin.
    1992. Le président Bendjedid, soupçonné de complaisance envers le FIS, est
    contraint à la démission le 11 janvier et remplacé le 14 par un Haut Comité
    d’Etat (HCE), dirigé par Mohamed Boudiaf. Le second tour des élections est
    annulé. Les violences qui s’ensuivent font près de 70 morts. Le HCE proclame
    l’état d’urgence le 9 février et dissout le FIS le 4 mars. Le 29 juin, Mohamed
    Boudiaf est assassiné à Annaba. Le 26 août, un attentat à la bombe dans
    l’aérogare d’Alger, attribué aux islamistes, fait huit morts et une centaine de
    blessés.
    1993. L’état d’urgence est prorogé pour une durée indéterminée le 7 février. On
    estime à 15 000 le nombre de personnes tuées en un an.

    La réconciliation

    1994. Le général Liamine Zeroual est nommé aux commandes de l’Etat le 30
    janvier par le HCE. Apparition des Groupes islamiques armés (GIA), dont se
    démarque l’ex-FIS.
    1995. Le 13 janvier, les principales formations de l’opposition, islamistes
    compris, signent à Rome un « contrat national » appelant notamment à l’arrêt
    des violences. Le pouvoir rejette le texte. Le général Zeroual remporte
    l’élection présidentielle dès le premier tour, le 16 novembre, avec plus de 60
    % des suffrages.
    1996. La réforme constitutionnelle renforçant les pouvoirs du président de la
    République et interdisant les partis religieux et régionalistes est approuvée
    par référendum, le 13 novembre, avec plus de 85 % des voix.
    1997. Le 24 septembre, l’Armée islamique du salut (AIS), bras armé de l’ex-FIS
    et opposée aux GIA, annonce une trêve à partir du 1er octobre. Le 23 octobre,
    après avoir remporté les élections législatives de juin, le Rassemblement
    national démocratique (RND) de M. Zeroual obtient plus de 55 % des sièges des assemblées
    communales. La répression va crescendo.
    1998. En septembre, M. Zeroual annonce sa volonté de démissionner et la tenue
    d’une élection présidentielle anticipée.
    1999. Le 15 avril, M. Abdelaziz Bouteflika remporte l’élection présidentielle
    avec 73,8 % des suffrages. L’opposition dénonce des fraudes massives. Le 6
    juin, l’AIS proclame l’arrêt définitif de ses opérations. Le 18 août, le
    Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), créé en 1998, appelle à
    poursuivre en justice les généraux « responsables de la tragédie » algérienne.
    La loi de « concorde civile » est approuvée par référendum, le 16 septembre,
    par plus de 98 % des voix.
    2000. M. Bouteflika charge M. Ali Benflis de former un nouveau gouvernement le
    26 août.
    2001. Emeutes sanglantes en Kabylie, en avril, après la mort d’un lycéen dans
    une gendarmerie. D’importantes manifestations ont lieu à Tizi-Ouzou et à Alger.
    Le 3 octobre, le gouvernement présente un projet de réforme visant à
    officialiser la langue berbère (tamazight). Signature, le 19 décembre, d’un
    accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne.
    2002. Le 8 avril, le tamazight est reconnu langue nationale – mais non
    officielle – par le Parlement. Le FLN remporte les élections législatives du 30
    mai, boycottées par les partis kabyles.
    2003. M. Ahmed Ouyahia remplace M. Benflis à la tête du gouvernement en mai. M.
    Madani, libéré en juillet avec M. Belhadj, appelle à la fin de la lutte armée
    le 25 août.
    2004. M. Bouteflika obtient 85 % des suffrages à l’élection présidentielle du 8
    avril. Le gouvernement signe un accord de partenariat stratégique avec la
    France en juillet.
    2005. Le projet de « Charte pour la paix et la réconciliation nationale » est
    approuvé par référendum, le 29 septembre, à plus de 97 % des voix. Le bilan de
    treize ans de violences est de 150 000 morts et des milliers de disparus.

    Olivier Pironet
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    Message  Kais Ven Fév 24, 2012 5:03 am

    APULEE DE MADAURE (125-170)

    Savant, romancier et philosophe, il naquit à M’daourouch (près de l’actuelle Souk Ahras), en Numidie, à l’Est du pays. Il fréquenta d’abord l’école de sa ville natale où il apprit entre autres, le latin qu’il parla longtemps avec un fort accent, avant d’aller parfaire se études à Carthage puis à Athènes. Il s’intéressa à la grammaire, à la rhétorique, , à la musique, à la physique, à la dialectique et entreprit de longs voyages qui le mèneront jusqu’en Asie mineure, en Syrie et en Egypte. Il finit par s’établir à Rome où il exerça le métier d’avocat. A la mort de son père, un notable local, il revint au pays et ne le quitta plus. Erudit, chercheur, conférencier, philosophe et romancier, ses écrits sont innombrables mais ceux qui sont restés comprennent des textes oratoires (L’Apologie et Les Florides), des traités philosophiques et un grand roman, le premier roman algérien et probablement du monde : « L’Ane d’or ou les Métamorphoses ».
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    Message  ALADIN Sam Fév 25, 2012 10:05 am

    Histoire, et un peu de Gèo Very Happy ,
    Avec une superficie de 2.381.741 km² , l'Algérie est le 10ème plus grand Pays au Monde. La côte, avec de belles plages, s'étend sur une longueur de 1200 km. Le relief algérien est constitué de deux chaînes montagneuses: l'Atlas Tellien et l'Atlas Saharien. La longue et large dépression dite des Hauts Plateaux s'étend entre l'Atlas Tellien et l'Atlas Saharien à 1100 m d'altitude. Au sud, avec 2 millions de km2 de désert, le Sahara est l'un des plus grands déserts du monde. Il représente près de 85% de la superficie de l'Algérie.
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    Message  Admin Ven Mar 02, 2012 9:50 am

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    Message  Kais Lun Mar 12, 2012 5:52 am

    Dda Vinci Claude est mort, l'Algerie lui avait attribué le titre de Moudjahed d'honneur, pour ses positions durant la guerre de liberartion nationale .

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    Message  ALADIN Ven Avr 20, 2012 8:02 am

    Histoire d’Algérie : Liste des dirigeants de l’Algérie de 1236 à 1830 !

    Dynastie Zyanide

    • Yghomracen Ibn Zyan (1236 à 1283) – Fonde la dynastie dont la capitale est Tlemcen. Cette dynastie est également appelée Abdalwadide.
    • Othmane Ibn Yghomracen (1283 à 1304)
    • Abou Zeyane Mohamed Ier Ibn Othmane (1304 à 1308)
    • Abou Hammou Moussa II (1353 à 1389) – Prend Alger.
    • Abou Zeyane (1389 à 1389)
    • Abou El Hadjadj Youssef (1389 à 1393)
    • Abou Zeyane (1393 à 1399)
    • Abou Mohamed (1399 à 1401)
    • Abou Abdallah El Tensi (1401 à 1410)
    • Moulay Said Ibn Abou Hammou (1410 à 1411)
    • Abou Malek (1411 à 1425)
    • Abou Fares (1425 à 1425)
    • Abou El Abas Ahmed (1425 à 1425)
    • Moulay Mohamed (1425 à 1435)
    • Moulay Abdallah (1435 à 1437)
    • Abou Zeyane (1437 à 1438)
    • El Moutawakel (1438 à 1475)
    • Mohamed (1438 à 1460)
    • Abou Zakaria (1460 à 1488)
    • Abou Abdallah Mohamed (1488 à 1505)
    • Abou Abdallah Mohamed II (1505 à 1512) – il traite avec les espagnols qui contrôle déjà Alger, Oran , Béjaïa, Mers el Kébir et Ténès. Les Algériens font appel aux Ottomans pour venir les aider.



    Régence d’Alger

    • Arudj Barberousse (1515 à 1518)
    • Khayr ad-Din Barberousse (1518 à 1520)
    • Ahmed Ben El Cadi (1520 à 1527)
    • Kheirdine Barbarossa (1527 à 1533)
    • Hassan Agha (1533 à 1545)
    • Hassan Pacha Ibn Kheirdine (1545 à 1551)
    • Salah Rais (1551 à 1556)
    • Mohamed Kourdougli (1556 à 1556)
    • Caid Youssef (1556 à 1556)
    • Yahia Pacha (1556 à 1556)
    • Hassan Pacha Ibn Kheirdine (1556 à 1561)
    • Ahmed Pacha (1561 à 1561)
    • Hassan Pacha Ibn Kheirdine (1561 à 1567)
    • Mohamed Ibn Salah Rais (1567 à 1568)
    • El Euldj Ali (1568 à 1571)
    • Arab Ahmed (1571 à 1573)
    • Caid Ramdan (1573 à 1577)
    • Hassan Veneziano (1577 à 1580)
    • Djaffar Pacha (1580 à 1582)
    • Caid Ramdan (1582 à 1582)
    • Hassan Veneziano (1582 à 1587)
    • Dely Ahmed ( 1587 a 1589)
    • Khider (1589 à 1591)
    • Chaabane (1591 à 1595)
    • Khider (1595 à 1596)
    • Mustapha (1596 à 1599)
    • Deli Hassan Boukricha (1599 à 1600)
    • Suleymane (1600 à 1604)
    • Khider (1604 à 1605)
    • Mustapha El Koussa (1605 à 1607)
    • Redouane (1607 à 1610)
    • Mustapha El Koussa (1610 à 1611)
    • Mustapha (1611 à 1614)
    • Hocine (1614 à 1616)
    • Mustapha (1616 à 1617)
    • Suleymane Pacha (1617 à 1618)
    • Hocine Pacha (1618 à 1619)
    • Sidi Saref Hadji (1619 à 1621)
    • Hocine Pacha, gouverneur de Sousse (1621 à 1623) – Épidémie de peste à Alger, bombardement anglais, bombardement hollandais
    • Mourad Pacha El Aama (1623 à 1624)
    • Ibrahim Pacha (1624 à 1624)
    • Sidi Saref Hadji (1624 à 1626)
    • Hocine Pacha (1626 à 1630)
    • Younes Pacha (1630 à 1632)
    • Hocine Pacha (1632 à 1634)
    • Youssef Pacha (1634 à 1637)
    • Ali Pacha ( 1637 a 1639)
    • Cheikh Hocine (1639 à 1640)
    • Abou Jamal Youssef (1640 à 1642)
    • Mohamed Boursali (1642 à 1645)
    • Ali Betchine (1645 à 1645)
    • Mohamed Boursali (1645 à 1647)
    • Abou Jamal Youssef (1647 à 1647)
    • Othmane (1647 à 1651)
    • Mohamed (1651 à 1653)
    • Tobal (1653 à 1655)
    • El Hadj Ahmed (1655 à 1656)
    • Ibrahim (1656 à 1656)
    • El Hadj Ahmed (1656 à 1657)
    • Ismail Ibn Ibrahim (1657 à 1659)
    • Khelil (1659 à 1660)
    • Ramdan (1660 à 1661)
    • Chaabane (1661 à 1665)
    • Ali (1665 à 1671)
    • Hadj Mohamed (1671 à 1681)
    • Baba Hassen (1681 à 1683)
    • El Hadj Hussein Pach el Dey anciennement Mezzo Morto (1683 à 1688)
    • Ibrahim Khodja ( 1688 a 1688)
    • Hadj Chaabane Bey (1688 à 1695)
    • El Hadj Ahmed (1695 à 1698)
    • Baba Hassen (1698 à 1700)
    • Hadj Mustapha (1700 à 1705)
    • Hocine Khodja (1705 à 1707)
    • Mohamed Baktache ( 1707 a 1710)
    • Dely Brahim (1710 à 1710)
    • Ali Chaouch (1710 à 1718)
    • Mohamed Ben Hassan (1718 à 1724)
    • Kourd Abdi (1724 à 1732)
    • Baba Ibrahim (1732 à 1745)
    • Ibrahim Koutchouk (1745 à 1748)
    • Mohamed Ben Bekir anciennement Il Retorto (1748 à 1754)
    • Baba Ali Bou Sbaa (1754 à 1766)
    • Mohamed Ben Osmane Khodja (1766 à 1791)
    • Dey Hassan (1791 à 1798) – Père de la célèbre Khedaouedj el aamia, et beau-père du futur Dey Hussein.
    • Dey Mustapha (1798 à 1805)
    • Ahmed Khodja Bey (1805 à 1808)
    • Hadj Ali (1808 à 1809)
    • Hadj Ali (1809 à 1815)
    • Mohamed Kharnadji (1815 à 1815)
    • Omar Agha ( 1815 a 1817)
    • Ali Ben Ahmed (1817 à 1818)
    • Dey Hussein (1818 à 1830)


    Source : The Algerian American Association of Northern - California (AAA-NC) - http://www.aaa-nc.org
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    HISTOIRE D'ALGERIE Empty La Suisse et le génocide algérien - lesoirdalgerie

    Message  ALADIN Sam Aoû 04, 2012 4:40 am

    Actualités : La Suisse et le génocide algérien

    Par Mokhtar Benzaki
    La Suisse, réputée neutre et compatissante aux maux de l’humanité, cache une autre réalité, celle d’un pays attentif de tous temps et en tous lieux à ses intérêts. Des chercheurs algériens sont en train de redécouvrir des vérités longtemps occultées.
    Le génocide algérien, qui a trouvé son summum pendant les grandes famines de la fin de la décennie 1860, n’a pas été causé uniquement par les répressions de l’armée française, marquées par les dépossessions, les réquisitions de céréales, les destructions de récoltes, et les massacres des populations. La compagnie genevoise, créée par des hommes d’affaires suisses, a bénéficié par un décret signé par napoléon III, le 26 août 1863, de 20 000 hectares arrachés par la violence à des tribus algériennes. Cette mainmise suisse sur la terre a causé la mort de milliers d’Algériens réduits à la famine. Les capitalistes suisses, désireux de faire fructifier leur or, ont contribué de façon directe à la consolidation de l’Algérie française par l’appel à une émigration européenne et par son installation sur les terres spoliées. Les historiens, de Annie Rey-Goldzaiguer à Mohammed-Laïd Annane, ont étudié avec beaucoup de minutie le système d’aliénation des terres mis en place par la violence dans le seul intérêt des étrangers. L’Algérie, colonie de peuplement, a dû payer le prix fort pour sa libération. Au moment où la famine et les épidémies décimaient les Algériens par centaines de milliers, la compagnie suisse a mis en place un système d’auto- défense pour refouler, sans état d’âme, les errants et les malades loin des villages et des fermes exploités par ses commis. La grande famine de la fin de la décennie 1860 a coûté au peuple algérien les deux tiers de ses enfants. Les Suisses, gens de précision et de bonne comptabilité, vont pouvoir, maintenant que les Algériens ont décidé de se réapproprier l’écriture de leur passé, vérifier si le nombre des morts (estimé par des sources locales très bien documentées) qui est imputé à leur prédation est conforme à ce qui est porté sur les tablettes de la Genevoise de la rapine et du génocide. Il serait intéressant de retrouver et de publier les textes consacrés à l’Algérie, écrits par Henri Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge, employé pendant quelque temps en Algérie par la Compagnie genevoise. Le prix Nobel 1901 est allé chercher très loin matière à exprimer son humanisme. Ce qu’il a eu sous les yeux pendant des années, sous nos latitudes, comme exploitation éhontée, iniquités et destructions massives de populations l’avait à peine interpellé. Les Algériens devront compter sur eux-mêmes pour dire toute leur Histoire. Les Arméniens exigent depuis des décennies la reconnaissance par l’Etat turque du génocide qui lui est imputé. Les Juifs, gens à la mémoire fabuleuse, font payer au prix qu’ils ont estimé juste les auteurs de leurs malheurs, fussent-ils au bord de la tombe. Les juifs seraient-ils plus féroces que d’autres ? Non, bien sûr ! Les juifs ont compris — n’en déplaise à ceux qui n’ont rien compris et qui leur jettent la pierre — que la cohésion d’une Nation est fondée sur la mémoire assumée et partagée. Les chercheurs algériens, qui travaillent sur la douloureuse époque qui a vu leur pays subir les pires violences, auront le mérite de faire connaître au monde entier – et surtout aux opinions publiques des pays qui ont eu à subir les prédations coloniales – une des pages les plus sombres du long calvaire de leur peuple. Une association pour la mémoire y veillera. Des livres, des expositions, des scénarios de films, des articles de presse, des conférences contribueront à faire regarder autrement les belles couleurs officielles de la carte postale suisse. Les Algériens – et il est hors de question de s’en réjouir – seront moins compatissants et moins solidaires lorsqu’un citoyen helvétique, en mal d’aventures, s’égarera dans le désert. S’il est vrai qu’il n’y a pas d’immunité pour les crimes contre l’humanité, l’Etat suisse sera contraint d’assumer son passé. Les Algériens, héritiers directs de ceux qui ont été dépossédés, et qui en sont morts, vont pouvoir, vérités en mains, demander une réparation morale, pour les terribles préjudices que leurs pères ont subis.
    M. B.

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