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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty LA COORDINATION POUR LE CHANGEMENT

    Message  Admin Lun Jan 24, 2011 4:47 am

    LA COORDINATION POUR LE CHANGEMENT AFFINE SON PLAN D’ACTION
    D’autres organisations rallieront le mouvement

    La Coordination nationale pour le changement et la démocratie ne compte pas laisser s’essouffler la dynamique née de la première réunion. Dès vendredi prochain, les syndicats, partis politiques et autres organisations tiendront une deuxième rencontre. Objectif : élargir la coordination à d’autres membres et affiner le plan d’action.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La mobilisation est intacte. Les organisations ayant pris part à la réunion proclamant la naissance de la Coordination nationale pour le changement et la démocratie tentent de rallier d’autres organisations à leur cause. La seconde réunion devrait regrouper davantage de participants. Rachid Malaoui, secrétaire général du Snapap, estime que la dynamique est en marche et que la prochaine réunion permettra de dégager davantage de consensus autour des actions à mener. La défection du FFS ne semble pas entamer le moral des troupes. Après avoir pris part à la première réunion, la formation de Aït Ahmed s’est en effet rétractée annonçant que «dans l’étape actuelle, les priorités politiques du FFS ne lui permettent pas de s’associer à la proposition d’un appel à une marche à Alger». Le principe d’une marche en février avait en effet été retenu lors de la première réunion, mais Rachid Malaoui précise qu’aucune date n’avait pour le moment été retenue et que la date du 9 février avancée dans un premier temps n’était qu’une proposition qui doit être davantage débattue. La question sera soulevée vendredi prochain. Les organisations et personnalités se donneront, encore une fois, rendez-vous dans une salle de fortune puisque les pouvoirs publics, s’acharnant sur les syndicats autonomes, avaient procédé à la fermeture de la Maison des syndicats. Faisant fi de ces contraintes, les organisations (Laddh, Snapap, la Coordination des sections Cnes, le Cla, le Satef, Sos disparus, le MDS, le RCD, le PLJ, RAJ, des associations d’étudiants, de chômeurs et des comités de quartiers) comptent maintenir la pression avec comme objectif avoué : une rupture totale avec le régime en place. Le ton avait été donné à l’issue de la première rencontre, dont le communiqué la sanctionnant avait montré la voie. «Face aux attitudes répressives et méprisantes du régime en place contre la société algérienne, conscients de la gravité de la crise et des dangers qui guettent le pays, nous, organisation des droits de l’Homme, syndicats autonomes, associations estudiantines et de jeunes, comités de quartier et collectifs citoyens, association de disparus, associations de défense de la femme, figures intellectuelles et partis politiques , décidons de l’organisation d’une marche nationale pour exiger la levée de l’état d’urgence sévissant depuis dix-neuf ans et qui immobilise le pays et brime toutes les libertés», avaient écrit les organisations engagées au sein de la coordination. Cette dernière s’est inclinée «devant la mémoire des victimes et blessés des révoltes populaires (et exige) la libération immédiate et inconditionnelle des personnes arrêtées pour des raisons de manifestation ou de délit d’opinion» et annonce que «convaincus de l’urgence d’actions collectives engagées, notre démarche est ouverte à toutes les forces et à tous les acteurs de la société afin d’éviter à l’Algérie le chaos et le basculement sérieusement et définitivement dans une perspective de changement démocratique». Son appel semble avoir été entendu puisque dès vendredi, plusieurs autres organisations devraient annoncer leur ralliement au mouvement.
    N. I.
    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2011/01/24/

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    Message  Admin Sam Jan 22, 2011 2:01 pm

    La marche à laquelle le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a appelé pour hier samedi n’a pu avoir lieu. Les autorités, qui avaient déjà décidé de ne pas autoriser cette manifestation, ont déployé un impressionnant dispositif de sécurité, à la place du 1er-Mai d’où devait s’ébranler la marche, devant le siège régional du parti, rue Didouche-Mourad, ainsi que dans les différents quartiers de la capitale. Alger a été hier une zone interdite.
    Sofiane Aït-Iflis - Alger (Le Soir) - Pour les plus matinaux d’entre les Algérois, ce samedi, second jour de repos hebdomadaire, le réveil n’a sûrement pas été celui des jours ordinaires. Des forces anti-émeutes, équipées comme il se devait, boucliers aux bras, matraques à la main et cartouchières garnies de bombes lacrymogènes, ont pris possession de la capitale dès les premières lueurs du jour. Pas une venelle n’y a échappé. Le dispositif déployé pour empêcher la marche nationale pacifique à laquelle le RCD a appelé est imposant. Un véritable siège, devait dire Sadi, empêché avec de nombreux militants de sortir du siège régional pour rallier vers la place du 1er-mai, d’où devait démarrer la marche. Les forces anti-émeutes disposées en arc de cercle devant l’entrée du siège chargeaient violemment les militants du parti à chaque fois que ces derniers tentaient de sortir du périmètre où ils étaient confinés. Les policiers ne faisaient pas dans le détail. La matraque peut atterrir sur n’importe qu’elle partie du corps. Chaque charge policière occasionnait son lot de blessés parmi les manifestants. Des arrestations sont opérées, devant et en contrebas du siège régional. Le député Arezki Aider en fait partie. Son collègue chef du groupe parlementaire, Atmane Mazouz, est blessé lors d’une des nombreuses charges policières. Evacué à l’hôpital Mustapha, il s’en est sorti avec 4 points de suture. Il y a eu, selon le RCD, sept blessés rien que dans le périmètre immédiat du siège régional du parti. Les arrestations, elles, dépassaient la centaine, selon un bilan provisoire du parti fourni aux environs de 15h. Les députés du parti ont été chargés de faire le tour des commissariats pour faire sortir les manifestants interpellés. Pendant que les forces antiémeutes s’acharnaient à contenir les militants marcheurs à l’intérieur du siège régional du parti, d’autres escadrons de police encore plus étoffées veillaient à éviter que des manifestants ne rallient la place du 1er-Mai, au Champ-de-Manœuvre. Tous les accès à la place étaient barricadés par des policiers suréquipés pour la circonstance. Ce dispositif n’a pas dissuadé les marcheurs, à leur tête le vétéran Ali Yahia Abdenour qui était là, présent, dans sa frêle silhouette. Les policiers ont dû le traîner sans le bousculer de trottoir en trottoir pour éviter qu’autour de lui ne forme des attroupements. Manifestants et forces antiémeutes étaient restés à se regarder en chiens de faïence durant toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi. Face à un tel dispositif de police, il était quasiment impossible de marcher. Les policiers, mobilisés en grand nombre, ont veillé scrupuleusement à éviter que les groupes de manifestants ne fassent jonction et ne convergent vers la place du 1er-Mai. Les barrages routiers étaient depuis vendredi soir mobilisés pour trier les entrées sur Alger. Le filtre a été tel que pour faire une vingtaine de kilomètres, il fallait une heure de temps, voire plus. Les bus étaient systématiquement soumis à fouille et empêchés d’acheminer des manifestants au cœur de la capitale. L’espace de la journée du samedi, Alger était devenue une zone interdite. Le transport ferroviaire était perturbé. Les trains en provenance des villes de l’est notamment étaient empêchés de parvenir jusqu’aux gares de la capitale. Les forces antiémeutes ont été également déployées en nombre autour des résidences universitaires algéroises pour empêcher les étudiants de rallier la marche. Elles étaient aussi déployées impressionnantes dans les quartiers comme Bab-El-Oued, où la tradition de révolte s’est enracinée. Combien de policier a-t-il fallu pour opérer un tel siège sur une ville comme Alger ? Le RCD a parlé de plus de 15 000 policiers ramenés d’un peu partout et avec des effets civils pour tenir un mois. La tension autour du siège régional du RCD, puis ailleurs a commencé à baisser en fin d’après-midi. Sans qu’il y ait de casse. C’est dire que l’initiative du RCD s’est voulue d’être et a été l’expression pacifique d’une revendication politique. Pari réussi par la formation de Saïd Sadi qui a démontré une fois de plus que l’Algérien est un être politique civilisé. Il a réussi à démontrer aussi que le système politique et le pouvoir en place qui l’incarne a le totalitarisme chevillé au corps, qu’il panique et tressaille à l’idée de devoir ramasser les barricades qu’il dresse depuis l’indépendance devant l’émancipation démocratique.
    S. A. I.

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    Message  Admin Mar Jan 18, 2011 6:33 am

    Les franco-tunisiens ont accompagné la révolte depuis le réseau social
    par Cédric Baylocq Sassoubre - publié le mardi 18 janvier 2011

    Sur le réseau social Facebook, les enfants de la diaspora tunisienne ont suivi la chronique des évènements et commentés de leurs propres cris du cœur. Comme le jeune toulousain Youssef
    D’abord un, puis deux, puis trois, puis des dizaines de drapeaux tunisiens en guise de « photo de profil ». Absent physiquement mais proche par le cœur de la patrie de leurs parents ou grands parents, les français et francophones d’origine tunisienne ont utilisé ce qui devient désormais si non un instrument, du moins un appendice de la politique internationale et un diffuseur d’opinion presque indispensable : le réseau social facebook. (1)

    Dès les premières vidéos montrant les blessés par balles puis les morts, ce sont carrément des images de drapeaux tunisiens ensanglantés qui ce sont substitués aux traditionnels minois souriants qui accueillent chacun des visiteurs sur leur page personnel.

    Youssef 24 ans, étudiant toulousain en commerce et marketing et actif dans le milieu associatif (EMF), est interpellé par un de ses amis : « tout le monde a mis le drapeau tunisien sur sa photo de profil sauf toi ». Youssef assume. Il répond que « la symbolique a tué l’activisme ». Tunisien de cœur, particulièrement à ce moment précis, Youssef n’a par ailleurs aucun problème à se revendiquer français. Son drapeau ne comporte pas que du rouge et du blanc mais aussi du bleu. Il arborera un cinglant « Ben Ali dégage ! » sur fond rouge comme photo de profil.

    Le choc des vidéos

    Il avait commencé dès le 8 janvier par relayer l’information de la seconde auto-immolation de d’un manifestant à Sidi Bouzid, après celle de Mohammed Bouaziz, l’évènement déclencheur (2) . Le 10 janvier apparaît sur le profil de Youssef la première vidéo provenant d’une ambulance. On y voit le spectacle peu ragoutant de la jambe d’un manifestant traversé de part en part par une balle de la police tunisienne. Il y aura de nombreuses vidéos provenant des véhicules de secours ainsi que des services d’urgence des hôpitaux tunisiens.

    Puis vendredi matin, c’est autour d’une vidéo qui a connu un immense succès sur les profils facebook tunisophiles : un certain Lofti Abdelli y pousse un cri du cœur en arabe dialectal sans reprendre son souffle : « Honte à toi !... N’as-tu pas un brin d’humanité ! Pars et laisse nous tranquille ! » Puis, directement en français : « Dégages vieux clown périmé ! » (3) . A ce moment Youssef n’imagine même pas que Lofti sera si rapidement exaucé.

    Autre vidéo choc de ces émeutes de la faim qui se sont ouvertes le 7 janvier : celle du corps gisant sur le sol d’un homme touché à la tête. Saïda, étudiante en droit, amie de Youssef dans la vie et sur facebook, et elle aussi de parents tunisiens, la poste sur son mur avec le commentaire suivant : « Après les syndicalistes qu’on capture, les universitaires qu’on assassine. C’est quoi ce pouvoir ? » On apprendra en effet qu’il s’agissait d’un professeur d’informatique franco-tunisien de l’Université de Compiègne. Erigé en symbole de la rébellion et même « martyr », personne n’hésite à dire qu’il ne sera « pas mort pour rien ».

    Youssef est connecté en direct aux évènements via des amis tunisiens présents sur place (20% des tunisiens auraient un compte facebook selon une activiste tunisienne de Human Right Watch invitée par Al Jazeera English le jeudi 13 janvier dernier. Oussama, ex étudiant bordelais désormais professeur d’université en Tunisie leur distille des informations précises sur les coups de feu entendus, les matraquages, les derniers blessés.

    Puis le rythme des posts s’accélère. Au milieu de ce flot d’images, de chiffres, et de slogans rageurs, ils sentent Ben Ali vaciller. Inquiet que la pression se relâche après les quelques concessions du désormais ex-président tunisien, Youssef n’hésite pas à écrire jeudi 13 : « Tunisie… ne souille pas la mémoire des personnes qui ont offert leur vies à la liberté ! »

    Le même jour, Youssef se prend à rêver et lance : « Si demain Ben Ali quitte son poste et que la révolution aboutit...On pourra dire que la Tunisie est la première (d’une longue liste dans le monde arabe) victime de la "révolution Facebookienne »

    "Vous allez enfin pouvoir rentrer Inch’Allah"

    Puis enfin, l’étudiant toulousain et ses camarades apprennent la nouvelle de la fuite de Ben Ali. Vendredi 14 janvier à environ 19heures (GMT) il écrit : « Je dédies cette victoire à tous nos papas. Interdit de sol tunisiens pendants plus de 20 ans. Vous allez enfin pouvoir rentrer inch’allah ». Safa, 23 ans, dont le père a dû justement fuir le régime de Ben Ali, l’accompagne dans un souffle postrévolutionnaire : « Mon Peuple nous a offert la fierté ! Il a offert à papa, à tous les exilés, opposants Tunisiens qui ont subit la torture inhumaine sous la dictature Benalienne, la dignité ! Tunisie la liberté ! »

    Dans la prise de conscience de ce qui ce passait de l’autre côté de la méditerranée, la vidéo mobile conjuguée au support facebook aura était un élément crucial pour l’ensemble de la diaspora tunisienne et de ses descendants en France et en Europe. Comme il a de peu manquait de l’être lors des dernières élections iraniennes…

    L’espoir et l’euphorie ont désormais laissé place aux discussions sur les perspectives politiques qui se profilent : "Pour la défense des liberté religieuses et des valeurs musulmanes malékites en Tunisie. Une défense à intégrer dans un contexte de laïcité acquise et irrémédiable.", affiche Youssef en statut. Lui qui a étudié en Turquie, il pense particulièrement à l’exemple de l’AKP. Juste en dessous, de ce statut, posté quelques heures avant, un article de Jeune Afrique sur le retour probable de Rachid Ghannouchi qu’il avait mis en lien sur son wall (sans que Youssef ne prenne position), suscitera un vaste débat parmi sa communauté d’amis franco-tunisiens de facebook, les uns s’y montrant favorables, les autres ne voulant pas entendre parler d’"islamisme" politique. Plus que jamais après ces évènements facebook tiendra lieu de forum…

    Notes :

    (1)Le film de David Fincher The Social Network racontant la génèse de la création de Facebook vient d’être primé par le Golden Globe du meilleur film 2010"

    (2) Lire le bel éditorial en forme d’hommage d’Yves Harté, dans Sud Ouest, intitulé "Des flammes pour un peuple" http://www.sudouest.fr/2011/01/15/des-flammes-pour-un-peuple-290610-10.php

    (3) Sur le facebook group : https://upload.facebook.com/MaTunisie
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    Message  Admin Mar Jan 18, 2011 6:29 am

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    Message  Admin Mar Jan 18, 2011 6:27 am

    La Tunisie : les héros ordinaires d’une révolution de Jasmin extraordinaire
    par La rédaction - publié le dimanche 16 janvier 2011

    Avec pour guide la Liberté rugissante, le valeureux peuple de Tunisie a stupéfié, époustouflé, mais également embarrassé, un monde à la fois inconsidérément contemplatif, outrageusement atone, et honteusement complice de son supplice long de 23 années. Un monde extérieur, et notamment hexagonal, qui ne donnait pas cher de son insurrection, et encore moins de sa résolution inébranlable à changer le cours de son martyre, en transformant l’échafaud de l’autocratie en un trône pour la démocratie.

    Magnifiques héros ordinaires d’une révolution de Jasmin extraordinaire, les tunisiens, embastillés, torturés, niés intellectuellement, spoliés socialement et économiquement par un régime de la Terreur, ont d’abord investi les pavés pour se libérer de toutes leurs chaînes, avant d’entrer dans la grande Histoire en obtenant la tête de leur oppresseur Ben Ali, le premier dictateur arabe déchu par la rue.

    Qu’ils soient parmi les plus humbles ou issus de la fameuse classe moyenne, dont le président avili et en délit de fuite s’attribuait la paternité, ils ont tous scandé en chœur l’anathème populaire, avec force, courage et abnégation, mus par la proclamation de la vérité et la volonté d’être enfin maîtres de leur destin.

    Pendant tout un mois contestataire, la sédition tunisienne a forcé l’admiration, et alors même que sous ses pieds tout était deuil et épouvante, elle a bravé toutes les armes qui ont fait feu sur elle. Transcendée par la rage du désespoir, elle a réussi à faire tomber la forteresse imprenable, en démasquant au grand jour son empreinte meurtrière.

    Du côté français, le cynisme est plus que jamais au pouvoir ! Ne doutant de rien, Nicolas Sarkozy se persuade, avec l’ahurissante inconscience des puissants, qu’il suffit de remanier la dialectique, de substituer l’envolée sécuritaire menaçante au « soutien » de circonstance de la population tunisienne, pour effacer de nos mémoires une langue de bois indigne, dont la pondération extrême envers le despote aux mains rougies par le sang versé a trahi une bienveillance insoutenable, qui résonnera longtemps en chacun de nous, et plus amèrement encore en Tunisie.

    Au-delà de l’Elysée, c’est l’ensemble de la classe politique française qui a beau jeu aujourd’hui de désavouer publiquement celui qui, de Mitterrand à Chirac, était paré de toutes les vertus, à la pointe de l’émancipation de la femme et de l’éradication de l’intégrisme. Comble de l’ironie, ce sont les tunisiens qui étaient muselés, mais c’est notre représentation nationale qui recouvre enfin la parole, n’ayant pas de mots assez forts pour évoquer la disgrâce du Ceausescu arabe ! « Nous sommes tous tunisiens ! » s’exclame, quant à lui, Bertrand Delanoë, imité en cela par de nombreux autres, qui ne résistent pas à la tentation de faire vibrer la corde sensible, un rôle de composition qui ne leurre personne, à part eux-mêmes !

    Comme groggy par son incroyable exploit, la Tunisie a vécu ses premières heures délivrée du joug de son tyran sans effusion de joie, l’incertitude de l’avenir l’emportant sur la liesse populaire, d’autant plus que les tensions subsistent, et que les clés de l’Etat sont passées en 24h du Premier ministre, Mohammed Ghannouchi, au chef du parlement, Foued Mebazaa, investi président par intérim.

    D’Alger à Beyrouth, la presse du monde arabe ne tarit pas d’éloges, évoquant le « cadeau de la Tunisie », et voit dans la chute de Ben Ali un précédent des plus prometteurs pour toute la région. Il est indéniable que la Tunisie incarnera à jamais ce formidable espoir révolutionnaire contemporain, qui a franchi les barricades pour décimer une présidence à vie, illégitime et archaïque. La Tunisie aspirait plus que tout à la démocratie. Au prix d’un lourd sacrifice, elle a su trouver en elle les ressources insoupçonnées pour la rendre possible, et elle est maintenant prête pour la mettre en œuvre. De ses démocrates convaincus, à ses élites, en passant par ses rouages institutionnels et administratifs, sans oublier son haut niveau de scolarisation, la Tunisie a tous les atouts pour parachever son bel idéal de gouvernance.

    Parmi les effets miraculeux du pathétique sauve-qui-peut de Ben Ali, la chape de plomb qui pesait sur l’ensemble du pays semble s’être dissipée, jusqu’au Net, puisque nos sites Oumma.com et Mejliss sont de nouveau accessibles après des années de censure.

    Oumma.com a toujours eu à cœur de dénoncer la tyrannie et la corruption de l’ère Ben Ali, quand il n’était pas de bon ton de révéler la vraie nature du personnage et du régime. Aussi notre joie est-elle à la hauteur de cet heureux dénouement, exemplaire à plus d’un titre, et c’est avec émotion que nos pensées se tournent vers tous les tunisiens.
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Algérie : 2010, année de l’indignité

    Message  ALADIN Ven Jan 07, 2011 10:34 pm

    Algérie : 2010, année de l’indignité
    le 04 Janvier, 2011 |
    http://www.lematindz.net/news/3576-algerie-2010-annee-de-lindignite.html

    Pays délinquant. Comme un fait prémonitoire, l’année a commencé par le nom de l’Algérie dans une liste noire : en janvier 2010, la France et les Etats-Unis classent l’Algérie parmi les 14 pays les plus « délinquants » de la planète, et dont les voyageurs sont soumis à des mesures de contrôle drastiques dans leurs aéroports.

    « Pour un régime qui a fait de “la réhabilitation du pays sur la scène internationale” et du “recouvrement de la dignité de l’Algérien à l’étranger” une de ses justifications anticipées, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il s’y est mal pris , écrit Mustapha Hammouche dans Liberté. Individuellement, l’Algérien a intégré, dans sa vie quotidienne, l’habitude de se soumettre aux rigueurs de la prévention sécuritaire. Des résidences, des rues, des abords d’institutions sont barricadés. Le portique, voire la fouille au corps s’imposent à lui à l’entrée du moindre hôtel classé et de bien des bâtiments administratifs. Les activités officielles, toujours placées “sous haute surveillance”, avec leur cohorte de déviations, de blocages de circulation, l’ont au demeurant habitué au principe de la primauté de la sécurité institutionnelle sur le confort du citoyen.

    Il ne peut pas solliciter de l’étranger la considération qu’il n’a pas arrachée chez lui. Et un pouvoir serait mal inspiré d’exiger des autorités étrangères le tact qu’il ne s’impose pas lui-même à l’endroit de ses administrés.

    Où est passée la cause de notre “izza ouel karama” ? Tant de sacrifices de patriotes, puis tant de privations de libertés et enfin tant de concessions aux islamistes pour se retrouver dans cet étrange attelage où s’alignent les États qui “soutiennent le terrorisme”, comme Cuba, l’Iran, la Syrie et le Soudan, et des territoires qui échappent au contrôle de ce qui leur tient lieu d’État, comme l’Afghanistan, le Yémen ou la Somalie !

    Là comme ailleurs, la politique étrangère est le reflet de la politique intérieure. »

    Pays corrompu. La même semaine, l’Algérie se distingue comme faisant parmi les pays les plus corrompus aussi, et on entend ces scandales qui retentissent à Alger, impliquant des « hommes du président », histoires d’argent sale, de meurtres et de peuple trahi…

    Ce même janvier 2010, une enquête du DRS met Sonatrach au cœur du plus gros scandale de corruption qu’ait connu l’Algérie. Son PDG, Mohamed Meziane (soixante ans), et 10 cadres dirigeants dont trois vice-présidents ont été inculpés par la justice pour divers affaires présumées de corruption. Deux des vice-présidents, un ancien PDG de la banque publique, le Crédit populaire d’Algérie (CPA), et son fils, dirigeant un bureau d’études, ainsi que les deux enfants de M. Meziane et un entrepreneur privé ont été placés sous mandat de dépôt. Tous accusent le ministre de l'Énergie, proche du président Bouteflika

    Pays évité. Alger est évité. Hilary Clinton se rend en visite au Maroc mais ignore l’Algérie. Plus aucune figure du monde occidental ne s’aventure à s’afficher aux côtés de Bouteflika.

    Même Sarkozy préfère annuler la visite d’Etat programmée une première fois en juin 2009 ( et reportée pour « proximité » avec des élections « pharaoniques »), puis fixée en début d’année 2010, et jamais effectuée.

    Le camouflet français. Cela n’empêche pas le président algérien de se déplacer jusqu’à Nice pour assister au 25e sommet Afrique-France à Nice les 31 mai et 1er juin. «Je lui ai téléphoné spécialement pour lui dire : «Je t’en prie, viens, c’est important que tu sois là», a confié Nicolas Sarkozy à la presse française. Bouteflika a tenu le rôle de « convive de secours ». Sarkozy l’a ignoré superbement. Aucun tête-à-tête n’a eu lieu.

    La fausse loi pour criminaliser la colonisation. Un collectif de 125 députés de presque tous les partis représentés à l’Assemblée nationale dépose une proposition de loi pour la criminalisation de la colonisation française. Bouteflika hésite à fâcher l’ancienne puissance colonisatrice. Il donne l’ordre aux députés de se désavouer. Leur projet n’aboutira pas. Le président de l’Assemblée nationale algérienne, Abdelaziz Ziari, annonce fin septembre que cette proposition sera mise sous le coude pour des «considérations diplomatiques et juridiques».

    Air Algérie dans le collimateur de la sécurité aérienne. Le Comité de la sécurité aérienne publie, le 5 juillet, au Journal officiel de l’Union européenne, le compte rendu de sa dernière réunion, où il est traité du «cas» Air Algérie. Menacée d’interdiction de vol, en raison d’un certain nombre de griefs, la compagnie a jusqu’à début novembre pour se mettre au diapason des normes de sécurité requises par l’Union européenne. En décembre, la Commission s’estime convaincue que «les choses sont sur la bonne voie» et devrait donc éviter de classer Air Algérie dans sa nouvelle «liste noire» des compagnies aériennes interdites de vol dans l’UE. Une mission d’assistance technique se rendra en Algérie en février pour vérifier.

    Wikileaks, et les "rapaces" du clan Bouteflika. Un document de WikiLeaks rapporte un entretien entre les ambassadeurs américain et français. Il ressort que contient tout un chapitre sur le corruption. Le clan Bouteflika a été décrit dans le câble comme étant "le Gang de Tikrit" par analogie au clan de Saddam Hussein qui maintenait le pouvoir en Irak. Selon ce câble qui rapporte les dires de l'Ambassadeur de France à Alger,"l'Algérie vivra dans plus d'instabilité durant les prochaines années. Il rajoute qu'il y a eu "très peu d'évolution positive en Algérie et que la corruption a atteint un niveau très élevé atteignant les frères Bouteflika et compromettant le développement économique". Le document cite aussi les frères Bouteflika, comme étant les plus "rapaces". D'un autre coté, certains rapportent que les prix du pétrole ayant atteints des niveaux très élevés mais que cela ne profite en rien au peuple : "L'Algérie est riche, mais le peuple est pauvre".Il rapporte aussi le partage de la rente des entreprises pétrolières algériennes sous la houlette de la Sonatrach, entre les barons militaires et l'entourage Bouteflika. C'est avec l'aide et après l’approbation des leaders des services de sécurité Algériens que Bouteflika a pu se représenter pour une troisième fois en 2009.

    A.F


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    Message  ALADIN Ven Jan 07, 2011 10:02 pm

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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty La contestation populaire prend de l’ampleur

    Message  ALADIN Ven Jan 07, 2011 10:00 pm

    Le pouvoir face à la rue
    le 08.01.11 | 03h00
    elwatam,com

    De violentes émeutes du pain aux portes du pouvoir Près d’une semaine après le début des émeutes, les autorités continuent à se retrancher dans un profond mutisme.

    A l’exception de l’intervention, jeudi, devant les caméras de la télévision et les micros de la Radio nationale, du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, qui est revenu sur les «raisons» de la flambée des prix de certains produits de large consommation, comme le sucre et l’huile, et qui, par ailleurs, a promis «un retour à la normale à partir de la semaine prochaine», aucun responsable important de l’Etat n’a encore daigné s’adresser à la population pour la rassurer.

    Au moment où les rumeurs évoquant un embrasement général se sont répandues comme une traînée de poudre et où, à Alger, les manifestations se sont étendues jeudi soir à la station balnéaire de Staouéli où résident les principaux décideurs politiques du pays et aux nouveaux quartiers résidentiels de Draria et de Chéraga, il était pour ainsi dire impossible, hier, de recueillir un avis officiel sur la situation quasi insurrectionnelle qui prévalait dans plusieurs villes du pays. Les services de sécurité ont été très peu communicatifs concernant l’étendue et le bilan de ces émeutes que l’on explique par la cherté de la vie et qui ont pour point de départ Fouka, une petite localité de Tipasa. Tous les policiers accostés ou sollicités ont gentiment refusé de s’exprimer à la presse. Toutefois, un officier de police a indiqué sous le couvert de l’anonymat que «cette explosion sociale était prévisible depuis longtemps eu égard à la misère, aux inégalités sociales et à la chute drastique du pouvoir d’achat». «Tout cela figure dans les rapports que nous envoyons régulièrement à nos chefs», a-t-il poursuivi.


    Aux abonnés absents


    D’habitude, très prolixes, certains membres du gouvernement étaient injoignables durant toute la journée. Connus pour leur éloquence, le Premier ministre tout autant d’ailleurs que le président de la République sont, également, restés aux abonnés absents. Le chef de l’Etat qui, pour ainsi dire, vit ces derniers mois à la marge de la vie politique nationale n’a pas prononcé de discours à la nation depuis sa réélection en avril 2009. Il consacre l’essentiel de son temps à ses déplacements à l’étranger. En une année, il ne s’est déplacé que deux ou trois fois à l’intérieur du pays. Sa dernière sortie date du mois d’octobre 2010.
    Le président de la République s’était rendu à Ouargla pour y annoncer l’ouverture solennelle de l’année universitaire 2010-2011. Puis plus rien ! Mépris ? Craintes d’attiser la colère de la population ? Mauvaise évaluation de la situation ? Difficile de savoir ce qui se trame dans la tête des principaux décideurs du pays qui semblent s’être «bunkerisés». Un constat cependant : face à ce black-out institutionnel, la colère de la population n’a fait que monter crescendo hier.


    Les villes de l’est du pays, qui étaient jusque-là épargnées par les émeutes, ont fini par être secouées par de violentes manifestations.
    L’ire de la population est attisée par les scandales de corruption en série qui ont éclaboussé ces derniers mois le sommet de l’Etat et l’incapacité du pouvoir à répondre aux besoins de la population, alors que le pays enregistre, grâce à l’exportation des hydrocarbures, des rentrées d’argent record. Comme attendu, le département dirigé par Mustapha Benbada a annoncé, dans le courant de l’après-midi d’hier, la tenue aujourd’hui d’un Conseil interministériel «pour examiner les moyens de juguler la forte hausse des prix de certains produits de large consommation enregistrée ces derniers jours». Une hausse à l’origine des émeutes. Cependant, il est peu probable que cette annonce soit suffisante pour calmer les émeutiers et une population auprès de laquelle le pouvoir «corrompu» a perdu toute crédibilité.

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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty La plus grande mosquée d’Europe

    Message  Admin Mar Déc 21, 2010 12:21 am

    La plus grande mosquée d’Europe a vu le jour à Rotterdam
    publié le lundi 20 décembre 2010

    C’est à Rotterdam, au pays des tulipes et de l’infâme nationaliste Geert Wilders, que la plus grande mosquée d’Europe de l’Ouest est sortie de terre, dans un joli pied de nez architectural à toutes les polémiques assassines contre les minarets qui n’a eu d’égal que la volonté politique de la voir se matérialiser.

    Inaugurée vendredi dernier en grand pompe dans la deuxième métropole des Pays-Bas, en présence du maire Ahmed Aboutaleb, la mosquée majestueuse a dû surmonter de nombreux obstacles avant d’éclore au grand jour, l’hostilité de l’extrême-droite n’ayant pas été des moindres.

    Battant tous les records de capacité d’accueil – jusqu’à 3 000 personnes – ce haut lieu de recueillement s’élance vers le firmament flanqué de deux imposants minarets de 50 mètres de haut, le premier étage d’une superficie de plus de 2.000 mètres carrés et surmonté d’une coupole de 25 mètres de haut étant consacré à la prière et réservé aux hommes, tandis que les femmes peuvent entendre et voir l’imam depuis le deuxième étage, par une ouverture pratiquée dans le sol. Le rez-de-chaussée et le troisième étage accueillent notamment un centre de soutien scolaire pour les enfants et une bibliothèque.

    La construction de la mosquée, dont le coût n’a pas été divulgué, a été financée principalement par la Fondation Al-Maktoum, de Cheikh Hamdan ben Rached al-Maktoum, ministre des Finances des Emirats arabes unis.

    Entamé en 2003, ce chantier de grande envergure a relevé tous les défis, parvenant à triompher de l’adversité, notamment du PVV et de son leader fulminant, Geert Wilders, dont la farouche opposition a retardé de sept ans son édification. "Nous espérons et attendons que ce bâtiment devienne un centre de charité, de miséricorde et de compréhension mutuelle, et qu’il sera accessible à tous", a déclaré à l’AFP Abdelrazak Boutaher, le président du conseil d’administration de la mosquée, alors qu’au même moment Geert Wilders tempêtait, fidèle à sa prose ordurière.
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    Message  Admin Ven Déc 10, 2010 4:48 am

    Il faut arrêter de dire que tous les combats sont perdus d’avance


    Une grâce présidentielle inespérée est venue remettre, samedi dernier, la question de l’engagement de la société civile pour des causes sensibles au cœur du débat. LMG (Libérez Mohamed Gharbi) est le parfait exemple qui prouve que les jeunes, écartés de la décision, peuvent faire bouger les choses. Samir, Khaled et Hassan, principaux initiateurs du mouvement LMG en parlent.
    - Quelle a été votre première impression à l’annonce de la réduction de peine accordée à Mohamed Gharbi ?

    -Samir : Quand Mourad, son fils, nous l’a annoncé, on n’arrivait pas à y croire. Puis c’était une grande joie dès qu’on a confirmé l’info. Nous n’avons pas arrêté d’appeler partout pour l’annoncer à la presse et à tous ceux qui s’intéressent à cette cause. La première impression est que nous avions eu raison d’y croire.

    -Khaled : C’était un choc. Une nouvelle inespérée, même si on y a toujours cru. On savait que le combat allait être long. Beaucoup disaient que Bouteflika ne gracierait jamais Gharbi, mais d’autres y croyaient fermement.

    -Hassan : C’est dans ce sens que, pour nous, c’était un challenge. Depuis le dépôt de la demande officielle de grâce, il y a eu l’histoire de la grève de la faim de Gharbi, et on était tentés d’aller plus vite que la musique, mais on s’est tempérés. Et là, la grâce est venue au moment où l’on s’y attendait le moins. Plus nous avancions dans le combat et plus ça nous paraissait difficile mais c’est venu. Cela a été, certes, rapide mais on n’a même pas essayé de décrypter la rapidité de cette décision présidentielle, ni comment elle est intervenue. La mobilisation n’a commencé que le 13 septembre dernier et on pensait vraiment que cela prendrait plus de temps.

    - Justement, LMG, c’est près de 3 mois de mobilisation continue, de rencontres, de doutes et de profonde conviction dans la justesse de cette cause. Quels ont été les m
    oments forts de LMG ?
    ....
    http://www.elwatan.com/weekend/enaparte/il-faut-arreter-de-dire-que-tous-les-combats-sont-perdus-d-avance-10-12-2010-102327_180.php
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Dz-Files, la vérité est ailleurs

    Message  Admin Mar Nov 30, 2010 8:49 pm

    Dz-Files, la vérité est ailleurs
    le 01.12.10 | 03h00
    elwatan

    Dans la genèse, une information capitale venue de La Source, descendue sur un simple humain choisi parmi les humains pour servir de média. Une information qui allait faire le tour du monde et en changer la face. Puis des siècles de silence, La Source était retombée dans le mutisme. Nous en sommes là, il n’y a rien à dire et dans ces champs de l’ignorance, des hommes ont encore peur de l’information. Ce qui explique, entre autres, qu’en Algérie, entre autres, on ferme l’audiovisuel et on surveille le reste des acteurs de l’information plus que sa propre femme. Il y a quelques jours pourtant, un ancien ministre de l’Education avouait avoir donné de faux diplômes à de hauts responsables pour qu’ils aient l’air de gens éduqués.
    La révélation s’est arrêtée là, entre ciel et terre, et ne va pas aller plus loin. Nous n’aurons jamais les noms, tout comme ceux des faux moudjahidine. Quelque temps avant, Hannachi avouait que Raouraoua lui avait demandé de donner un match à l’Egypte. Là, l’information est allée loin puisque le nom a été donné, mais l’affaire s’est arrêtée brusquement, tout le monde s’étant ligué pour l’étouffer, surtout les sponsors du président de la FAF qui l’ont nommé à ce poste et l’y maintiennent. L’information sort, mais elle est vite détournée ou coupée. C’est tout le drame algérien.
    Heureusement, nous ne sommes pas seuls dans l’univers et un petit malin du nom de Julien Assange, fondateur de WikiLeaks, va publier prochainement les câbles internes échangés entre l’ambassade US d’Alger et Washington. Il s’agira de faits et de noms et personne, en Algérie, ni un ministre des Sports ni des anciens moudjahidine ne pourront bloquer l’information. Des hauts responsables se tiennent déjà le ventre pendant que d’autres tentent d’appeler Tayeb Belaïz, le ministre de la Justice, pour voir comment peut-on condamner à mort Julien Assange par l’article 144 bis 2.

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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Le harki, la casquette et la Chorba

    Message  Admin Mar Nov 30, 2010 8:24 pm

    Le harki, la casquette et la Chorba
    http://www.forum-free-algerie.com/News-sid-Le-harki-la-casquette-et-la-Chorba-98.html
    ………... Et pourquoi démissionnerait-il et pourquoi quitterait-il ce paradis inespéré que lui offre son ami le trois quarts de président ? Au pire, pour lui aussi, les jets d’Anadarko sont prêts à décoller. De plus, comme doit le penser SAG, La vie de harki est si belle à Djenane El- Mithak et les appartements bradés de la Tour Chabani sont si somptueux, si bien soignés par BRC ! Le texan lui, le seul à se vanter de ne pas émarger chez les Srabess locaux, donc un non harki local, se permet, lui, avec l’arrogance et le mépris qu’on lui connaît, d’éclater de rire quand les journalistes indigènes lui demandent s’il ne craint pas la justice algérienne pour les montagnes de dollars qu’il a détournés. La CIA est la plus grande, croit-il en son intime conviction, sans jamais préciser sa pensée de Texan. A lui seul, il a mis l’Algérie et les Algériens à genoux ; il est toujours en liberté fort des soutiens devinés des grands Srabess étrangers ; CIA, Ned CIA et Mossad en tête. La DGSE ne comptant pas non plus pour du beurre.

    Un autre qui n’émarge pas non plus en harki chez les Srabess locaux, c’est Saïd, dit le ½ président ou le dauphin sans régence. Un vrai Borgia instruit, moins que le défunt cardinal, de l’art des couloirs et des complots, l’héritier du trône républicain qui s’amuse, comme Marie Antoinette, à jeter des brioches et des postes à tous ceux qui prêtent allégeance et loyauté aux seigneurs du jour : lui, la fratrie et surtout le grand frère monarque républicain,………

    http://www.forum-free-algerie.com/News-sid-Le-harki-la-casquette-et-la-Chorba-98.html
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Abandonner ses parents conduit directement en prison

    Message  Admin Sam Sep 18, 2010 10:17 am

    Un vieux est un jeune qui a mal grandi
    le 18.09.10 | elwatan

    La loi vient enfin d'être adoptée par l'APN, abandonner ses parents conduit directement en prison. C'est une bonne chose de faite, nombreux sont ceux qui, une fois leurs parents ayant dépassé la date de péremption, les abandonnent dans une maison de retraite pour ceux qui ont de l'argent, ou dans un parking pour les plus démunis. Les enfants sont cruels, particulièrement ceux qui ont grandi dans la crise de logement et qui ne croient pas aux 3 millions de logements promis, et l'on a souvent vu des Algériens vendre leur mère en pièces détachées et leur père aux enchères, au moins disant. Mais l'inverse est-il vrai ? Que se passe-t-il quand on abandonne ses enfants à travers la répudiation, 2000 cas chaque année, qui consiste à jeter à la rue sa femme et ses enfants ? Rien.

    Et d'une façon plus générale, que se passe-t-il quand un gouvernement abandonne ses enfants, à l'image des 122 harraga qui ont été arrêtés, avant-hier en Espagne, en une seule journée ? Rien non plus, car, selon la logique gouvernementale, ces enfants du pays n'auraient pas été abandonnés, mais auraient eux-mêmes abandonné tout le monde. A ce titre, la glorieuse APN, qui ne peut criminaliser la main qui la nourrit, a fait exactement le contraire et a préféré criminaliser l'exil clandestin, ce qui revient à dire que quand un père abandonne son enfant à la rue, c'est l'enfant qui va en prison.

    Cette distorsion de sens a conduit à une structure familiale atypique, où le père-président n'est responsable de rien, mais fouette ses enfants pour le plaisir, où la mère nourricière est une grosse vache à pétrole que seuls les hommes nobles ont le droit de téter et de féconder. Le reste, un peuple d'enfants immatures qui n'ont le droit de parler et de voter qu'une fois morts. Une idée pour l'APN, pourquoi pas une loi qui autoriserait l'avortement jusqu'à 20 ans et l'extermination des vieux à la naissance ?
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty [b]Arkoun, une condamnation post mortem[/b]

    Message  Admin Sam Sep 18, 2010 10:07 am

    Il y a quelque chose d’immoral dans le «traitement» réservé par les autorités, à différents niveaux de l’Etat, au décès du grand islamologue et, néanmoins, intellectuel algérien Mohamed Arkoun. Jeudi dernier à Paris, il y avait du beau monde à la levée du corps du défunt. Des diplomates de plusieurs pays arabes et musulmans, notamment du Maroc, de Tunisie, du Qatar et du Koweït, étaient venus saluer la mémoire de l’homme, mais surtout associer, pourquoi pas, le nom de cet illustre savant de l’Islam à leur pays, pour le prestige et pour la postérité. L’Algérie, sa mère patrie, elle, a préféré y aller sur la pointe des pieds pour que les autres ne la voient pas se recueillir sur l’un de ses dignes fils…

    Notre vice-consul à Paris a dû afficher profil bas devant le cénacle de diplomates voisins réuni autour du défunt. Il est pour le moins indécent de vouloir faire descendre un personnage aussi flamboyant et charismatique de son piédestal pour le simple fait qu’il n’émarge pas au registre des intellectuels organiques si bien décrits par Gramsci. A la place d’un recueillement, Mohamed Arkoun a eu droit à un reniement des siens, du moins par filiation. Tout le monde connaît la pensée de l’homme, ses idées et ses combats. Il avait divorcé d’avec les régimes d’Algérie depuis l’indépendance. Il avait choisi son camp, celui de ne pas être l’amuseur de la galerie ou le chef de la zaouïa prompt à applaudir au quart de tour les tenants du pouvoir. Mais c’est visiblement d’un crime de lèse-majesté dont il a été rendu coupable sans possibilité de rémission, même après sa mort. Son décès est passé quasiment dans la rubrique officielle de nécrologie.

    Du haut de son érudition, Mohamed Arkoun n’a pas les éloges dus à sa carrure intellectuelle. Ce jeudi, on était loin de la mobilisation d’un ministre d’Etat pour aller représenter le président de la République aux funérailles du cheikh de la zaouïa Tidjania, à Adrar, le regretté cheikh Sidy Mahmoud. On était aussi loin des funérailles quasi officielles organisées pour la défunte épouse d’un ex-président à El Alia. Mohamed Arkoun est-il donc un banni pour qu’il soit fui comme la peste ? Pourtant, l’Algérie officielle redouble, précisément, de gestes pour récupérer la mémoire de l’auteur de La Peste, Albert Camus, tout comme elle avait fait pour Saint-Augustin, pour lequel un colloque international avait été organisé sous le patronage du président de la République. Mais Mohamed Arkoun n’est pas le premier à subir ce traitement. Taos Amrouche, la célèbre cantatrice algérienne, n’était pas en odeur de sainteté lors du premier Panaf’ en 1969.

    Elle était chrétienne et, facteur aggravant, berbériste. Même le géant Kateb Yacine fut déclaré «impur» pour être enterré en Algérie ! Ces reconnaissances à deux vitesses de l’Algérie officielle à ses meilleurs enfants dans leurs différences posent un grave problème d’éthique et de morale. Peut-on renier son fils quand bien même il serait trop bavard ? Apparemment oui. Et quand on voit, par ailleurs, que d’ex-chefs terroristes sont lavés à l’eau bénite de la réconciliation et reprendre leur respectabilité, on se dit que l’algérianité est devenue un concept flottant.
    Hassan Moali
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    Message  ALADIN Ven Juil 09, 2010 6:14 am

    Main de fer
    Par : Merzak Tigrine

    Ces sentences résonnent beaucoup plus comme un avertissement à quiconque, quelles que soient ses raisons, porterait atteinte au symbole de l’indépendance de l’Algérie représentée par cet étendard vert et blanc, frappé par le croissant et l’étoile rouges.
    Nous nous sommes habitués aux scènes de contestations, notamment lorsqu’il s’agit de distributions de logements sociaux, qui se sont souvent transformées en émeutes dans de nombreuses communes d’Algérie. Pour se faire entendre et surtout faire réagir rapidement les autorités locales, les émeutiers coupent généralement routes et autoroutes. Mais, à Sidi-Salem du côté d’Annaba, la protestation a dépassé le seuil de l’entendement il y a trois semaines environ.
    Les contestataires sont allés jusqu’à brûler l’emblème national et le remplacer par celui de la… France sur le fronton de la mairie ! Ce geste, d’une gravité incommensurable, a été sévèrement puni par la justice algérienne, comme en témoignent les lourdes peines allant de deux à huit années de prison ferme prononcées par le tribunal à l’encontre des accusés. Ces sentences résonnent beaucoup plus comme un avertissement à quiconque, quelles que soient ses raisons, porterait atteinte au symbole de l’indépendance de l’Algérie représentée par cet étendard vert et blanc, frappé par le croissant et l’étoile rouges.
    Néanmoins, la seule explication de ce comportement inadmissible résiderait dans le fait que ses auteurs ont été poussés à bout. Connu pour être impulsif, l’Algérien est toutefois nationaliste et montre à chaque fois son attachement à sa patrie. Et c’est certainement dans une situation d’une extrême gravité que les citoyens de Sidi-Salem ont agi de la sorte pour montrer leur désarroi. Et là, la responsabilité des autorités locales est entièrement engagée, car il y avait sûrement quelque chose à faire pour apaiser la tension.
    Certes, il faut frapper d’une main de fer quand il s’agit d’une pareille atteinte à un symbole de l’Algérie, mais en parallèle il y a lieu d’assumer les responsabilités par rapport aux citoyens au niveau des assemblées locales. Nombreuses sont les défaillances enregistrées dans beaucoup de communes, dont les répercussions négatives sur la vie quotidienne la rendent dure et amère. Il n’en demeure pas moins que le respect des symboles de l’Algérie passe avant tout
    .
    [b]
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    Message  ALADIN Ven Juil 09, 2010 6:05 am

    Zohra Drif, les harragas et le bilan du système
    Par : Mustapha Hammouche
    liberté

    Cela s’explique peut-être par le beau temps. À en juger par les colonies de harragas interceptées ces derniers jours, les vagues de fugueurs ont repris de plus belle.
    Ce qui ne doit pas surprendre la sénatrice Zohra Drif qui disait récemment : “Nous sommes bien obligés de constater qu’au moins une partie de notre jeunesse souffre à tel point que certains, issus de toutes les couches de la société, préfèrent fuir le pays. Tous les jours, des richesses agressives, clairement et impunément mal acquises, narguent la majorité de la population qui peine dans des difficultés sociales.” C’est dire qu’il n’y pas que la misère qui pousse à l’exode.
    Il paraît que même le statut d’ancien moudjahid et de parlementaire n’a pas empêché certains de liquider leur patrimoine local pour aller s’installer en Tunisie ! Comment en est-on arrivé là où le salut n’est plus que dans le partir ?
    Et pas que pour les paumés. Le système a réussi à rendre le pays invivable même pour ses rentiers.
    “Certains, issus de toutes les couches de la société, préfèrent fuir le pays”, comme le dit justement Zohra Drif, mais pas tous pour la même raison ni dans les même conditions. Les désespérés, pionniers attardés, tentent d’aborder les rivages sud-méditerranéens, en quête d’un illusoire far west ; les autres, “élus” du système, font le far west inversé. Du temps de la conquête de l’Ouest, on se ruait vers le couchant en espérant y faire fortune ; nos chercheurs d’or noir amassent fortune, en partageant les recettes de Sonatrach pour aller vivre à l’Ouest ou dans ces parcelles d’Ouest posées à Djerba, Charm Echeikh ou Dubaï.
    Leurs enfants, éclaireurs de luxe, les y attendant dans les écoles et les quartiers huppés de l’Occident dont nous, restés au pays, devons nous méfier. Même les professeurs d’université domestiques doivent prendre autorisation et avis de la tutelle avant de se risquer à tout contact extérieur. Les enfants sont prioritairement orientés dans la filière des “sciences islamiques” dont l’épistémologie ne soupçonnait même pas l’existence avant cette découverte qu’on doit aux réformes Benbouzid. Ici aussi, Mme Drif, qu’on ne peut pas soupçonner de subversion, convient que “nous ne devons pas distribuer des diplômes sans valeur qui risquent de nourrir le ressentiment des victimes de cet enseignement, de menacer la cohésion nationale et de handicaper notre pays face à la concurrence étrangère”. Mais le ministère de l’Éducation, prodigue en diplômes au rabais, se pâme du fruit de la réforme. Le message est que l’obstination autoritaire a eu raison de la contestation, ne fut-elle que pédagogique et sociale ! À 61,23% de réussite au bac — un taux présidentiel — toute remise en cause devrait s’évanouir.
    En dépit de toutes les urgences, Mme Drif s’en tire en nous signalant qu’après 1962, c’est tout de même mieux qu’avant 1962 : “Une Algérie où je ne mangerai que du pain sec sera toujours meilleure que l’Algérie colonisée.” Comme si le choix ne peut se faire qu’entre le joug colonial et la prédation autoritaire. Pour les “détails”, on a tout son temps là-haut. Le système, décidément persistant, se projette en termes géologiques.
    M. H.
    musthammouche@yahoo.fr

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    Message  Admin Mar Avr 27, 2010 8:48 am

    Bouabdellah inspecte ses délégations à l’étranger
    Les différentes délégations d’Air Algérie à l’étranger ont fait l’objet le mois passé d’une opération d’inspection pour «évaluer le personnel de la compagnie exerçant à l’étranger», a-t-on appris.
    Cette opération a été décidée par le premier responsable de la compagnie, M. Ouahid Bouabdellah, qui considère que «le déploiement de la compagnie doit être assuré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays». Cette inspection est intervenue également suite aux multiples rapports et autres correspondances adressés au Pdg de la compagnie, accusant certains responsables d’avoir des attitudes négatives avec la clientèle de la compagnie». Nos sources citent, à titre d’exemple, «les incidents qui ont eu lieu respectivement les 11 mars et 2 avril derniers au niveau de l’agence d’Air Algérie à Lille et à l’aéroport de Lille- Lesquin», ou encore, «aux aéroports de Paris et de Tripoli». Des incidents, a-t-on indiqué, qui ont porté un «grave préjudice à l’image de marque d’Air Algérie, au moment où la compagnie tend à reconquérir sa place dans un environnement des plus concurrentiels». Le premier responsable de la compagnie compte prendre des mesures «à même de redorer le blason de la compagnie à l’étranger » d’autant, a-t-on expliqué, «qu’un programme ambitieux est prévu pour la période estivale». «Une rencontre des représentants généraux de la compagnie à l’étranger se tiendra avant la fin du semestre en cours», suite à quoi d’importantes décisions seront prises, a-t-on également appris.
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    Message  ALADIN Sam Avr 24, 2010 2:06 am

    Actualités : PROJET DE LOI CRIMINALISANT LE COLONIALISME
    Que répondra le gouvernement ?
    C’est aujourd’hui que prend fin le délai imparti au gouvernement pour répondre à la proposition de loi portant criminalisation du colonialisme. Les partis politiques à l’origine de la proposition attendent de connaître le sort que réservera l’exécutif au texte ayant suscité des remous des deux côtés de la Méditerranée.
    Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le gouvernement devrait s’exprimer sur le sort réservé à la copie qui lui a été adressée en février dernier et signée par 125 députés du FLN, RND, MSP et El Islah. La loi organique fixant l'organisation et le fonctionnement de l'Assemblée populaire nationale et du Conseil de la nation ainsi que les relations fonctionnelles entre les deux chambres du Parlement et le gouvernement stipule dans son article 25 que «le gouvernement fait part de son avis au bureau de l'Assemblée populaire nationale dans un délai ne pouvant excéder deux mois». Que se passe-t-il lorsque l’exécutif ne répond pas ? Le même texte stipule que «lorsque le gouvernement n'a pas formulé d'avis à l'expiration du délai de deux mois, la proposition de loi est renvoyée par le président de l'Assemblée populaire nationale pour examen devant la commission compétente». Si le gouvernement n’a rien laissé filtrer sur son intention, les observateurs estiment que le projet de loi a peu de chance d’aboutir. Et pour cause : il pourrait détériorer davantage les relations entre Alger et Paris. La campagne médiatique aussi bien en Algérie qu’en Hexagone autour de ce texte avait eu pour effet l’annulation de la visite du ministre des Affaires étrangères français en Algérie. Si très peu de ministres se sont exprimés sur le texte, c’est Belkhadem qui s’est «mouillé» en affirmant que «la proposition de loi criminalisant le colonialisme français déposée sur le bureau de l’APN poursuivra son acheminement le plus normalement du monde. L’Algérie est souveraine dans la prise de décisions. Nous avons un pouvoir exécutif et un autre législatif qui travaillent de manière souveraine et l’Etat algérien consacre des lois qui sont dans l’intérêt de son pays». Côté français, si beaucoup de députés s’étaient dit «étonnés», voire «troublés», le ministre des Affaires étrangères français a préféré relativiser en annonçant que «l’exécutif algérien n’a aucunement pris position sur la proposition de loi formulée par le député FLN et son inscription à l’ordre du jour n’est donc pas certaine, car c’est le gouvernement algérien qui en a la maîtrise exclusive. Aurait-il donc fallu que la France réagisse dès maintenant à un projet qui n’est encore qu’à la phase de conception et qui ne fait l’objet d’aucun soutien de la part des Algériens ? Cela me semble prématuré». La proposition de loi prévoit de «créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou de les poursuivre devant les tribunaux internationaux». A la veille de l’expiration du délai, le groupe parlementaire d’El Islah a tenu à rappeler au gouvernement que «l’approbation de ce texte est le signe de la fidélité aux principes de la Révolution». Les signataires du communiqué rendu public «encouragent le gouvernement à répondre positivement à la proposition de loi, ce qui signifierait une totale symbiose entre l’APN et le gouvernement et une réponse aux attaques de Bernard Kouchner». Ce même communiqué met en garde le bureau de l’APN contre toute tentative d’enterrer le projet et l’appelle à appliquer les dispositions de la loi en cas de silence du gouvernement. Quelle que soit la réponse de ce dernier, le débat s’annonce d’ores et déjà houleux. L’approbation du texte jettera un froid sur les relations bilatérales. Son rejet exposera le gouvernement à des attaques de la part des parties à l’origine du texte.
    N. I. , le soir d'Agerie
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    Message  Admin Ven Avr 23, 2010 6:40 am

    En raison de sa restauration avec des matériaux modernes L’UNESCO refuse le classement du théâtre romain de Guelma
    Le directeur de la culture de la wilaya de Guelma Akli Akherbane a révélé, hier, que les chances pour que le théâtre romain de la ville soit classé patrimoine de l’humanité sont minimes, puisque l’Unesco a demandé à ce que le site soit restauré avec des matériaux traditionnels. Ce qui a contribué à la compromission du classement du site, qui a perdu son caractère romanesque.
    Dans ce sens, M. Akherbane, a déclaré que l’Unesco refusait de répertorier des sites faisant l’objet d’une restauration avec des matériaux modernes, comme il a été le cas pour le théâtre romain, restauré au début du 20ème siècle. Notre interlocuteur a considéré que cela a empêché le classement du théâtre romain dans la liste des sept sites qui ont été répertoriés en Algérie, pourtant considéré comme l’un des plus importants vestiges de la wilaya de Guelma. Selon le même interlocuteur, il est fort probable que le site soit, de nouveau, proposé pour classification, mais vu les matériaux de restauration utilisés par les français, les chances de son classement sont très minces.
    Par ailleurs, le directeur de la culture de la wilaya de Guelma a indiqué que la modification de la réglementation portant gestion du théâtre romain permettrait son exploitation pour des événements culturels, à l’instar des concerts, des pièces théâtrales, en plus de sa vocation touristique, à condition que le site soit préservé. M. Akli a dans le même sillage révélé qu’une étude sur le théâtre est en cours, ajoutant qu’elle a pour objectif la revalorisation du site. A cet effet, il a annoncé qu’un budget lui sera alloué, courant 2011, concluant que le théâtre abrite actuellement des représentations théâtrales.
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty El Kala : L’autoroute continue de faire des dégâts

    Message  Admin Ven Avr 23, 2010 6:34 am

    El Kala : L’autoroute continue de faire des dégâts
    Des carrières exploitées en dépit de l’avis des administrations locales. Une route en chantier vers une plage refuge pour de nombreuses espèces. Chaque année, on ajoute une pelletée pour enterrer le Parc national d’El Kala. Mais les habitants résistent.
    En dépit des refus justifiés des administrations locales, le Premier ministre et le ministre de l’Industrie et des mines ont accordé des permis d’exploitation de carrières à l’entreprise japonaise COJAAL qui construit l’autoroute à l’est du pays et aussi, en sous traitance, à un exploitant privé pour une dizaine de carrières d’agrégats circonscrites dans un secteur de moins de 5 km de diamètre. La dernière en date, stoppée par la vigilance de l’association ADET, s’est attaquée sans en être autorisée au Djebel Bouredim où se trouve aussi la Réserve du Lac Bouredim, classé site Ramsar, déjà complètement retournée par les travaux de l’autoroute. Les carrières sont ravageuses pour l’environnement. Elles ruinent le paysage. Et l’effet est encore plus désastreux à El Tarf où le vert et le bleu dominent. Ici, lorsque la roche nue affleure, elle se couvre d’une patine qui adoucit l’éblouissement que provoque la roche brisée. La carrière de Kef Salah, à l’ouest de Hammam Sidi, exploitée pour les besoins du nouveau port d’El Kala, située à l’entame de la verdoyante plaine de Cheffia, fausse la beauté des lieux par la laideur de son chancre. C’est le capital tourisme de la région qui est largement entamé et on ne sait pas y remédier.
    Hakoura, un nom à retenir
    Mais le plus grand crime se prépare dans le silence à quelques kilomètres de là, à l’est de la localité de Cheffia et au nord du barrage qui porte son nom. A Hakoura. Un nom à retenir. Une petite agglomération sans particularité mais connue par son piton rocheux d’une remarquable beauté. Il domine de sa prestance toute la plaine de Cheffia qui fait 12 km de long et seulement 7 de large. Il borde le flanc sud du djebel Bou Abed, ce haut relief massif qui longe au sud les 9000 ha de marais de Mekhadda. C’est là que niche une importante colonie de vautours percnoptères, celle que l’on peut voir tournoyer par beau temps au-dessus des marécages. Ce rapace partage les nichoirs avec l’aigle botté, et l’aigle ravisseur, qui fait quelques rares apparitions, pourrait être leur voisin de palier. Ce site est aussi, depuis le passage de l’autoroute et les bouleversements qu’elle a provoqués, le dernier refuge d’une horde de cerfs de Barbarie. Elle y a trouvé un peu de répit, de la nourriture et surtout de l’eau. De quoi survivre en attendant des jours meilleurs. Tous les autres cerfs d’Algérie connus ont fui en Tunisie où ils trouvent de l’autre côté de la frontière une paix royale. Ce n’est pas tout : Hakoura est également le dernier endroit de la région où est signalé le lynx caracal. Il a disparu partout ailleurs.
    La biodiversité menacée
    La hyène rayée, le renard cendré, le renard roux habitent les lieux. C’est l’arche de Noé où se sont réfugiés les animaux qui ont pu échapper jusqu’ici à l’irresponsabilité dévastatrice des hommes. Enfin, le piton de Hakoura est jonché sur ses flancs de vestiges archéologiques que les spécialistes de l’équipe algéro-italienne qui étudie la région nous affirment être de la plus haute importance, car ils se distinguent nettement de ceux répertoriés jusqu’à présent. Il est également truffé de grottes qui ont abrité les moudjahidine pendant la guerre de Libération. Nous avons été alertés par la population qui craint par-dessus tout que leur source, l’unique source qui jaillit des flancs de cette montagne et qui abreuve le village depuis des siècles, ne tarisse avec les travaux, comme cela s’est produit à Kef Salah de H. Sidi Djaballah avec la carrière du port. Les Japonais ont déjà ouvert la piste qui doit donner l’accès à la carrière de Hakoura. Les allées et venues des engins, le bruit, celui des explosions, terrifiant par-dessus tout, la poussière, la proximité de l’homme que craint tout animal sauvage, vont pousser les derniers grands mammifères et rapaces à fuir. Mais pour ne pouvoir aller nulle part, donc à se laisser mourir sur place de frayeur, de faim ou de soif. Une perte inestimable pour la biodiversité à laquelle on a consacré l’année 2010. Cette soif qui menace aussi les habitants de Hakoura, très attachés à leur source ancestrale tout autant à leur village et à sa nature qu’ils partagent tous les week-ends avec des familles qui viennent même de Annaba, de Souk Ahras et de Guelma.
    Par Slim Sadki -El watan
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    Message  Admin Jeu Avr 22, 2010 5:40 am

    L’Algérie profonde (Jeudi 22 Avril 2010) in Liberté
    30e anniversaire du Printemps berbère
    “Le rôle de la Chaîne II dans l’éveil identitaire”
    Par
    : Salah Yermèche

    Invités dans le cadre de la célébration
    du 30e anniversaire du Printemps berbère du 20 avril 1980, d’anciens
    journalistes de la Chaîne II (kabyle) de la Radio nationale et de la
    presse écrite (Boukhalfa Bacha, M. Guerfi, Mohamed-Arezki Himeur
    ,
    Tazaroute…), ont animé, dimanche dernier à la maison de la culture
    Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, une conférence-débats pour parler du
    “Rôle de la Chaîne II dans l’éveil identitaire”.
    Intervenant en premier, Bacha
    Boukhalfa a évoqué notamment les difficultés que rencontraient les
    journalistes de la chaîne kabyle et les suspicions dont ils faisaient
    l’objet de la part de leurs responsables et leurs confrères des Chaînes I
    (arabe) et III (français), avec lesquels ils cohabitaient dès la
    relance de la radio en 1963, dans une salle commune de rédaction.

    Il dit se souvenir surtout des moments difficiles de 1963, avec
    l’avènement du FFS. Tout le monde avait des soupçons à l’égard des
    journalistes de la Chaîne II. On qualifiait alors les membres de ce
    parti, s’opposant au système du parti unique instauré par le régime de
    Ben Bella, “d’ennemis de la Révolution”, et on avait des difficultés de
    présenter un tel qualificatif, avant d’opter, sur conseil de M. Guerfi,
    pour l’emploi du terme “d’adversaires”. “En s’approchant des
    journalistes kabyles, les confrères des Chaînes I et III pensaient que
    nous parlions d’eux lorsqu’ils nous entendaient discuter entre nous en
    kabyle, malgré que nous n’interrompions pas nos discussions, alors qu’à
    chaque fois que nous passions devant eux ou nous nous approchions d’eux,
    ils arrêtaient, eux, toute discussion”, ce qui nous faisait comprendre
    qu’ils parlaient évidemment de la chaîne kabyle.
    Ensuite, des
    membres des oulémas intervenaient sur les autres chaînes pour dire que
    “les Kabyles n’ont pas besoin de culture mais d’orge”, avant qu’un
    groupe de journalistes ne leur réponde que “ce sont plutôt tous les
    Algériens dans leur ensemble qui ont besoin d’orge, pas seulement les
    Kabyles”. Bacha Boukhalfa se souvient encore lorsqu’on a supprimé
    l’émission enfantine de Madjid Bali, qui était très appréciée, puis des
    missions à l’étranger pour la couverture de tout évènement intéressant
    l’Algérie pour les journalistes de la chaîne kabyle, et cela a duré
    jusqu’en 1990. Les appels téléphoniques, les lettres des auditeurs et
    auditrices galvanisaient en quelque sorte les journalistes de la II pour
    tenir le coup et casser des tabous. “En 1970, lorsque le pouvoir avait
    tenté d’arabiser la radio kabyle, en commençant par petites doses,
    notamment par des diminutions dans ses tranches horaires, déjà maigres,
    c’était comme si le ciel nous tombait sur la tête”, se rappelle
    Boukhalfa. “Des pétitions des étudiants dans les universités d’Alger et
    de Tizi Ouzou commençaient alors à circuler et à nous parvenir, des
    appels de soutien... Les chanteurs kabyles, comme Idir, Ferhat Imazighen
    Imula, Aït Menguellet, Mehenni Amroun, Ali Halli, El Hasnaoui, Farid
    Ali, en sport, la JSK…, nous ont beaucoup aidés alors par leur
    engagement dans la chanson pour tamazight, en dépit de leur interdiction
    dans la discothèque de la radio”, se rappelle Mohamed Guerfi, ancien
    directeur de cette chaîne. “Avec le temps, je compare, aujourd’hui le
    Printemps berbère de 1980 à la démolition du mur de Berlin en 1989,
    tellement il a sauvé la radio kabyle de la mort”, ajoute Bacha Boukhalfa.

    Mohand-Arezki Himeur, qui était, dit-il, à la rubrique
    culturelle d’El Moudjahid, précisera qu’il existait une certaine
    interactivité entre les producteurs de la radio et les auditeurs, la
    cinémathèque qui ramenait divers films sur la culture, notamment des
    pays de l’Europe de l’Est, les pièces de Slimane Benaïssa au théâtre
    Mogador… La chaîne kabyle avait lutté beaucoup pour tamazigh.
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    Message  ALADIN Jeu Avr 15, 2010 5:17 am

    Libertés conditionnelles
    Le champ des libertés individuelles et publiques se rétrécit comme peau de chagrin en Algérie. Non satisfaitd’avoir placé des garrots partout, dans la vie politique autant que dans le corps social,pour éviter et arrêter l’hémorragie des libertés illustrée par les convulsions politiques et sociales qui marquent le quotidien des Algériens, le pouvoir rivalise d’imagination pour plomber le moindre interstice de démocratie. C’est le cas de cette nouvelle polémique née des conditions plus que draconiennes imposées par l’administration pour la délivrance du nouveau passeport biométrique, assimilées par beaucoup à une opération policière qui ne dit pas son nom
    et à une volonté manifeste de ficher les Algériens.
    Pour avoir longtemps souffert du règne de l’inquisition et du tutorat
    sous toutes ses facettes, du temps du régime du parti unique,
    matérialisés par le principe de la pensée unique qui est la négation
    même de la liberté d’expression et de pensée, les citoyens ne peuvent
    plus souffrir de devoir se délester ou faire la moindre concession sur
    les acquis démocratiques arrachés au cours de ces dernières décennies en
    termes de libertés. C’est le message que renvoient ces manifestations
    de rue organisées par différents corps professionnels : l’éducation, la
    santé, les travailleurs communaux et bien d’autres qui ne craignent pas
    de défier les pouvoirs publics en sortant dans la rue pour revendiquer
    leurs droits, bravant ainsi les interdictions, les intimidations de
    l’administration et autres poursuites judiciaires.
    Ce sentiment de rébellion civique apparaît également à travers le
    tollé suscité par le débat sur le passeport biométrique. Un débat
    récupéré politiquement par les islamistes autour des questions de la
    barbe et du khimar, mais dont il faut admettre qu’il renferme dans le
    fond bien des raisons de redouter des amalgames et des dérives pouvant
    déboucher sur des atteintes à la vie privée des personnes et à une
    confiscation des libertés individuelles et publiques.
    La coupe est pleine, elle déborde même, avec tous les risques et les
    dérapages incontrôlés et incontrôlables que cela pourrait impliquer. On
    restreint – pour ne pas dire plus – le champ des libertés politiques,
    syndicales, de la presse avec un aplomb qui déroute les gouvernements
    étrangers et les organisations internationales. On autorise les CRS,
    sans le moindre état d’âme, à se « défouler » à coups de matraque sur
    nos médecins, enseignants et autres corps professionnels tout aussi
    respectables. Des femmes sont violentées et font l’objet, en toute
    impunité, de campagnes de représailles de la part d’individus
    autoproclamés gardiens des valeurs et de la vertu des Algériens. Des
    Algériens sont inquiétés pour leurs croyances ou non-croyance religieuses.
    Dans ce décor sombre, effroyable, qui annonce un sale temps pour les
    quelques rares espaces de semi-liberté non encore confisqués, que
    reste-t-il, non plus des libertés individuelles dont les citoyens ont
    déjà fait leur deuil depuis longtemps, mais tout simplement du respect de la citoyenneté et de la dignité humaine ?
    Par Omar Berbiche
    EL WATAN
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Libertés et vie privée sous haute surveillance

    Message  ALADIN Jeu Avr 15, 2010 4:51 am

    Passeport biométrique, caméras, internet, code de la route…
    Libertés et vie privée sous haute surveillance

    La polémique soulevée par la mise en circulation, dans les
    prochains jours, du passeport et de la carte nationale d’identité
    biométriques électroniques pose, une nouvelle fois, la question du
    respect de la vie privée des Algériens. A l’instar des débats initiés en
    France, à la fin des années quatre-vingt-dix, après notamment
    l’éclatement du scandale des écoutes téléphoniques de l’Elysée et aux
    Etats-Unis après la promulgation, il y a quelques années, par
    l’Administration Bush d’une loi antiterroriste (patriot act I et patriot
    act II) autorisant les services de renseignements US à contrôler sans
    limites les emails, les lettres et les communications des Américains,
    les Algériens sont en droit de s’assurer, par des voies légales, que la
    masse d’informations personnelles que l’administration exige d’eux pour
    se faire établir un passeport ou une simple carte nationale d’identité
    ne seront pas, un jour, utilisées contre eux et, surtout, si on a
    vraiment le droit de leur demander autant de données.

    Par [url=mailto://]Z. C.[/url]
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    Message  ALADIN Mar Avr 13, 2010 12:16 am

    Dossiers administratifs pour le passeport et la carte d’identité biométriques

    Les Algériens écrasés par la bureaucratie




    Ils s’attendaient à un assouplissement des procédures, les Algériens sont surpris par une nouvelle dose de complication administrative. Avoir affaire à l’état civil devient aujourd’hui une hantise pour les citoyens. Le lancement du passeport et de la carte d’identité biométriques et l’exigence de lourds dossiers pour prétendre avoir ces deux documents ne facilitent pas pour autant la vie de l’Algérien. Il s’agit pourtant de documents importants qui sont nécessaires à chacun afin de prouver sa nationalité et de circuler « librement » dans le pays. La bureaucratie est confortée encore davantage. Alors que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Yazid Zerhouni, parle de facilités administratives et de modernisation de l’administration, les citoyens ne constatent que des écueils à chaque fois qu’ils ont affaire à cette dernière.



    Pour les nouveaux documents (passeport et carte d’identité biométriques), la tâche est déjà trop compliquée : il faut constituer un dossier de 12 pièces plus difficiles à obtenir les unes que les autres. Il s’agit d’abord d’un extrait de naissance n°12 S, un document unique qui devrait être signé par le premier magistrat de la commune en personne. Quel est le secret de ce nouveau document ? Les Algériens sont toujours intrigués. « A mon avis, l’acte de naissance n°12 suffit largement pour identifier son titulaire. Il est établi selon les informations enregistrées sur le registre de l’état civil. Donc il est fiable », soutient une sexagénaire que nous avons rencontré, hier à l’APC de Sidi M’hamed, à Alger. Dans cette commune, un guichet spécial (au 1er étage) est consacré à l’établissement de l’extrait de naissance n°12 S. Pour notre interlocutrice, « la création de ce nouveau document ne vise en réalité qu’à compliquer la vie du citoyen ». Au 12 S, il faut ajouter les extraits de naissance n°12 du père et de la mère du prétendant au passeport qu’il faut retirer de la commune de naissance de chacun d’entre eux. Rien que pour ces trois documents, le demandeur de passeport biométrique devra prendre un congé d’une semaine au minimum.
    Soupçons sur l’identité de 36 millions d’Algériens ?


    « Si les parents sont issus de deux wilayas différentes, la tâche devient encore plus compliquée. C’est mon cas. Je dois me rendre au moins trois ou quatre fois à Médéa et à Blida pour obtenir les actes de naissance de mon père et de ma mère. Si j’ai de la chance, je ne tomberai pas dans une période où il y a pénurie d’imprimés. C’est ma hantise. J’en ai déjà fait l’expérience par le passé », nous raconte Nabil, qui s’apprête à établir son passeport pour la première fois. « Une fois, j’ai dû attendre 15 jours pour avoir deux exemplaires de l’extrait de naissance de mon père », ajoute-t-il. Ici à Alger, le problème des imprimés de l’acte de naissance n°12 ne se pose pas de la même manière. Du moins ces derniers jours. Pour les Algérois, c’est la durée nécessaire pour l’établissement d’un acte de naissance qui pose problème. « Tu dois formuler ta demande selon ta date de naissance et le document sera prêt dans une heure environ », explique un agent de l’APC d’Alger-Centre. La salle d’attente du service de l’état civil de cette dernière est pleine comme un œuf. Tout le monde, ou la majorité des personnes présentes veulent demander un extrait de naissance. Leur attente risque d’être longue. « J’était ici à 8h. Il est 9h, je n’ai pas encore eu ce que je voulais : un acte de naissance », affirme Ahmed, la trentaine. Il a pris ses précautions. « Je savais que ça prendrait beaucoup du temps, j’ai décidé alors de ne pas aller au boulot aujourd’hui. Je me suis libéré pour toute la journée », soutient-il. La situation est la même dans plusieurs communes du pays. Pour établir un petit dossier constitué d’un acte de naissance, d’un certificat de résidence, d’une fiche familiale ou d’une fiche individuelle, il faut une, voire deux ou trois journées. Beaucoup reste à faire pour réaliser la modernisation de l’état civil… De combien de jours a-t-on besoin pour constituer un dossier de 12 pièces pour le passeport biométrique ? En plus des commentaires sur la surcharge du dossier, les citoyens s’interrogent même sur la finalité de toutes ses nouvelles procédures. « Il paraît que Zerhouni doute de notre algérianité », ironise un quinquagénaire. Les responsables de l’administration communale, eux, prennent la question très au sérieux. « Exiger un nouvel extrait de naissance et un témoin pour établir un passeport est lourd de sens. Cela veut dire que le ministère remet en cause tout le travail accompli par l’administration, depuis l’indépendance à nos jours. Si les autorités doutaient du travail de l’administration, pourquoi ont-elles attendu jusqu’à aujourd’hui pour tenter de rectifier le tir ? », relève un agent qui a requis l’anonymat.
    « Le ministère a mis en œuvre son propre projet »


    Outre le côté bureaucratique du projet, les critiques concernent aussi l’atteinte à la vie privée des Algériens. En effet, les demandeurs de passeport et de carte d’identité biométriques doivent fournir des informations plus intimes, qui concernent notamment leurs fréquentations. « C’est un véritable fichage des Algériens », dénoncent des militants des droits de l’homme. Mais il paraît que le ministère de l’Intérieur n’a pas pris en considération les recommandations de la commission chargée de préparer le projet du nouveau passeport. « La commission a travaillé sur le projet pendant une année et demie. Toutefois, aucune de ses recommandations n’a été prise en considération. Le ministère a mis en œuvre son propre projet », déplore un chef de daïra à Alger.


    Par Madjid Makedhi
    ALADIN
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Les oreilles des femmes

    Message  ALADIN Lun Avr 12, 2010 1:43 am

    Les oreilles des femmes
    On l’avait oublié un peu mais le débat sur la tête de la femme a ressurgi à l’occasion du
    feuilleton sur le passeport. Comment la femme algérienne doit s’habiller ?
    Grande question qui semble pourtant n’intéresser que les hommes puisque ce sont
    eux qui en décident à la place des concernées. Si les seuls qui sont montés au
    créneau contre le passeport sont les islamistes masculins, pour contester les
    photos de visage féminin nu, dans le camp démocrate, il ne s’est pas trouvé une
    seule personne des deux sexes pour défendre le respect de la vie privée,
    violenté par l’irruption d’un garant agréé par l’Etat.

    Seule une femme, Louisa Hanoune, a vigoureusement défendu Bioman et ses modalités
    d’obtention du passeport, ce qui n’a d’ailleurs étonné personne, alors que
    celui-ci vient de faire une petite marche arrière en offrant des concessions
    supplémentaires aux islamistes. Ces derniers, d’une seule voix, ont rappelé
    l’obligation pour la femme de ne pas découvrir ses cheveux et ses oreilles,
    même pour se faire biométriser dans l’arrière-bureau. Pourquoi les
    oreilles ? On peut comprendre cette ardeur à cacher les cheveux, attributs
    féminins d’essence satanique, une mèche rebelle sortie d’un foulard mal serré
    pouvant faire chavirer toute une nation. Mais les oreilles ? L’oreille
    d’une femme est-elle à ce point problématique qu’il faudrait la cacher, même
    sur un passeport ?
    A moins que cette obligation n’ait été créée pour ne pas qu’elle entende, ce que l’on peut
    comprendre. Si les oreilles des femmes étaient découvertes, celles-ci
    entendraient mieux tous ces hommes qui se disputent pour savoir comment
    l’habiller, dans quelles conditions la faire travailler, suivant quelles
    modalités la répudier, comment lui faire l’amour dans la légalité et comment
    l’élever. Un jour peut-être, ce sont elles qui nous diront comment
    doivent-elles se tenir devant un appareil photo.

    El watan
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    .News,...Informations,.....Actualités - Page 3 Empty Passeport biométrique,.... suite

    Message  ALADIN Jeu Avr 08, 2010 7:46 am

    40 demandes d’actes 12 S traités par jour
    Près de cent documents n’ont pas été retirés par les citoyens concernés, ce qui perturbe la bonne marche du service encadré par dix agents.

    Le nouveau bureau ouvert pour la délivrance de l’extrait de naissance 12 S, une pièce exigée pour la constitution du dossier de passeport biométrique, enregistre, une semaine après sa mise en service, en moyenne 40 demandes par jour. Le délai de retrait est fixé à 24 heures après la demande formulée par l’intéressé lui-même sur présentation de son passeport arrivé à expiration. Les demandes sont réceptionnées uniquement la matinée, signale-t-on. Cependant, pour la responsable du service, si toutes les dispositions matérielles et humaines ont été mobilisées pour répondre et accueillir dans de meilleures conditions les citoyens, certains demandeurs ne se présentent pas le jour convenu pour procéder au retrait de cette pièce.
    « Cette situation s’est traduite par une accumulation d’extraits de naissance 12 S dans le guichet ouvert spécialement l’après-midi pour le retrait », a déploré cette responsable en indiquant que près de cent pièces n’ont pas été retirées par les citoyens concernés, ce qui perturbe la bonne marche du service encadré par dix agents. D’ailleurs, pour traiter avec célérité les demandes, dix micro-ordinateurs équipent ce nouveau bureau ouvert dans les locaux du service de l’Etat Civil Central, localisé à proximité du siège de l’Hôtel de Ville. L’extrait de naissance 12 S n’est délivré qu’une seule fois, rappelle-t-on. Il est remis uniquement à l’intéressé après avoir été signé par le président de l’APC
    Par [url=mailto://]Abdallah Bendenia[/url]
    ALADIN
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    Message  ALADIN Mer Avr 07, 2010 7:57 am

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    Passeport et carte d’identité biométriques :
    Stupeur et consternation des citoyens



    La nécessité de fournir le nom de ses anciens camarades de
    classes primaires ainsi que leurs coordonnées répond-elle à un souci de
    « sécurité »

    Ce n’est rien de moins que du flicage
    en bonne et due forme ! A quoi peut bien leur servir de savoir avec qui
    j’ai effectué mes classes ou mon service militaire ! », s’indigne un
    retraité devant l’enceinte de la daïra de Hussein Dey, l’une des quinze
    daïras pilotes sélectionnées afin de débuter la délivrance des
    « papiers » biométriques. D’ailleurs, la confusion la plus totale
    régnait, hier, parmi les citoyens agglutinés autour de l’entrée de la
    structure. Et pour cause : ils découvrent les imprimés à renseigner et
    la liste de documents à fournir afin de se faire établir une carte
    nationale ou un passeport biométriques.
    Le contenu du dossier à remettre aura assurément provoqué la stupeur et
    la consternation, voire même l’ire de nombre d’Algériens. Les treize
    pages de formulaire à remplir, obligatoirement dans les deux langues,
    arabe et française, exigent du demandeur une foultitude de
    renseignements, certains « classiques », d’autres pour le moins
    inattendus. Et ce, en sus de douze différentes pièces qui constituent le
    dossier à déposer et sans compter la présence exigée d’un répondant.
    « A mon âge, je suis obligé de me faire accompagner d’un voisin ou d’un
    ami, afin qu’il témoigne que je suis bien moi ! Ce qui veut dire que
    nous sommes d’éternels mineurs et que nous avons besoin, Ad vitam
    æternam, d’un tuteur », s’énerve le sexagénaire. « Ce n’est pas une
    question de tutorat ou autre, rétorque la chef de projet de la daïra,
    cela est lié à la sécurité et la sécurisation de la banque de données
    des identités. » En présentant une tierce personne chargée d’attester de
    la conformité de l’identité du demandeur, « cela évite toute
    usurpation », justifie-t-elle. « Avec l’ancien système, rien n’empêche
    quelqu’un de subtiliser les actes de naissance et autres papiers d’une
    quelconque personne et de se faire établir une carte nationale au nom de
    celle-ci, avec sa propre photo », explique la responsable.
    La nécessité de fournir le nom de ses anciens camarades de classes
    primaires ainsi que leurs coordonnées répond-elle au même souci de
    « sécurité » ?
    Au bout d’un temps de réflexion, la chef de projet répond : « Mais non,
    ce type de renseignement est facultatif. Il est évident que nous
    n’allons pas demander à une personne âgée de 80 ans de donner ces
    détails. » En ce qui concerne les plus jeunes, que l’on ne saurait
    soupçonner de « perte de mémoire », la responsable avoue ne pas savoir
    avec exactitude l’obligation ou non de satisfaire à cette requête.

    Les citoyens dans l’ignorance


    « Il est vrai que cela peut faire peur, mais nous nous y habituerons.
    D’ailleurs, pour les seules journées de dimanche et lundi, ce sont près
    de 319 retraits de formulaire qui ont été effectués et 9 demandeurs ont
    d’ores et déjà pris rendez-vous afin de déposer leur dossier », assure
    la responsable qui ajoute avec un sourire confiant : « Toutes les
    structures ont bien été préparées et les citoyens ont bien été
    informés. »
    Toutefois, il semblerait que les campagnes d’information quant à
    l’introduction de ces nouvelles pièces d’identité n’aient pas porté
    leurs fruits tant peu nombreux sont ceux à en avoir entendu parler et
    encore moins à en connaître les détails. « Je suis venu hier afin de
    renouveler ma carte nationale. On m’a dit qu’il manquait à mon dossier
    une déclaration de perte. Je suis revenu avec ce document et quelle fut
    ma surprise de m’entendre dire "non, aujourd’hui, il y a une nouvelle
    loi, vous devez ramener tous ces documents et remplir ce formulaire" »,
    raconte, exaspéré, un jeune homme. « Comme si les complications ne
    manquaient pas ! », peste un trentenaire venu renouveler son passeport.
    « Se faire établir un quelconque document est un véritable calvaire qui
    nécessite la mobilisation du concerné pour toute une journée, parfois
    plus. Dorénavant, nous serons dans l’obligation de courir d’une
    administration à une autre durant une semaine », présage, pessimiste, le
    fonctionnaire.
    Et cette approximation, qui pourrait paraître exagérée, n’est pas très
    loin de la vérité. « Afin d’établir tous les papiers et de prendre
    rendez-vous, cela prendra seulement quatre à cinq jours », estime la
    chef de projet au sein de la daïra de Hussein Dey. Pour rappel, les
    Algériens ont jusqu’à novembre 2015 pour se conformer à cette nouvelle
    exigence.





    Par Ghania Lassal
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    Message  Admin Lun Avr 05, 2010 2:54 am

    Oran Info >
    Passeport biométrique : Mise en service d’un
    bureau spécial pour l’extrait de naissance S12

    Dix agents, parmi les plus expérimentés, encadrent ce service
    équipé de dix micro- ordinateurs, après avoir subi un stage de
    formation.
    Un bureau ouvert dans les locaux de l’Etat Civil central a été (...)

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